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Le travail d'équipe ou
collaboratif entre les secteurs des télécommunications et des finances s'avère
indispensable afin d'aller vers une modernisation des services bancaires et le
développement du paiement électronique. C'est le constat établi lors d'une
réunion entre le ministre des Finances, Laaziz Faid, et le ministre de la Poste et des Télécommunications,
Karim Bibi Triki, et à laquelle ont pris part les
directeurs généraux des banques publiques, les responsables du GIE Monétique et
de la SATIM (Société d'automatisation des transactions interbancaires et de
monétique), de la SSB (Société des services bancaires), le délégué général de
l'ABEF, ainsi que le directeur général d'Algérie Poste et le directeur général
d'Algérie Télécom. La concertation entre ces parties a permis de dégager
plusieurs axes visant l'amélioration de la coopération entre les deux
départements pour un meilleur accompagnement des projets de modernisation des
services bancaires et de développement du paiement électronique dans le pays, a
indiqué vendredi un communiqué du ministère des Finances. A
l'ouverture de la réunion, dont l'ordre du jour a couvert de nombreux points,
essentiellement, la présentation des axes de généralisation des paiements
électroniques, souligne la même source, les deux ministres ont salué cette
initiative, lui conférant une portée stratégique et en soulignant l'importance
capitale d'une coopération efficace entre les deux parties, compte tenu des
interdépendances existant entre les deux secteurs, pour la réussite des divers
programmes de modernisation et de numérisation des structures du ministère des
Finances et du secteur bancaire. Les deux ministres ont insisté
également sur «la nécessité de mettre à disposition de ces entités des
infrastructures modernes reliées à un réseau commun», ce qui permettra,
note-t-on, «de soutenir les différents systèmes d'information innovants
développés par les régies du ministère des Finances, renforçant ainsi
l'efficacité des opérations et favorisant l'innovation au service de
l'administration publique».
Pour sa part, M. Faid a mis l'accent sur la nécessité de «travailler ensemble, en équipe», pour concrétiser un objectif commun, celui de l'amélioration du service public offert aux citoyens. Soulignant dans ce cadre «l'importance de l'éducation financière pour le grand public», en mettant en avant la nécessité de sensibiliser les citoyens aux avantages offerts par les paiements électroniques. Non sans insister sur «le renforcement des liens de confiance avec les différents utilisateurs», affirmant que «la confiance est un pilier essentiel pour le succès de toute démarche visant à moderniser les services financiers et à promouvoir les paiements électroniques». «Cette approche collaborative et éducative est fondamentale pour garantir une transition harmonieuse vers des services financiers plus innovants et accessibles pour tous les citoyens», a-t-il soutenu. Surmonter les difficultés De leur côté, les représentants du GIE, de la SATIM et de la SSB ont présenté un exposé commun sur les orientations stratégiques visant à promouvoir et à généraliser les paiements électroniques en Algérie, a indiqué le communiqué. Alors que le deuxième point abordé a permis de lever le voile sur «l'état d'avancement des projets de digitalisation et de modernisation des systèmes d'information de chaque entité bancaire». En somme, les discussions ont permis, aussi, de prendre connaissance de la situation des réseaux télécoms dédiés au secteur bancaire et établir l'état de la disponibilité des cartes bancaires dont la fabrication est confiée à Algérie Poste, selon le même communiqué. S'agissant des structures du ministère des Finances, les directeurs généraux des impôts (DGI), des douanes (DGD), du domaine national (DGDN), et du Trésor et de la comptabilité (DGTC) ont exprimé leurs besoins en matière de solutions de paiement adaptées aux nouveaux services numériques développés par chaque structure dans le cadre de son programme de modernisation. Ils ont également insisté sur «l'importance de l'accompagnement du département de la poste et des télécommunications dans ce processus». Un consensus a été établi en faveur de rencontres trimestrielles visant à discuter des progrès et des obstacles liés à la numérisation et à l'évolution des paiements électroniques, dans ce qui constituera un cadre de concertation durable. Aussi, les deux parties ont clairement exprimé leur «détermination à surmonter les difficultés dans l'intérêt public et convenu que la numérisation et la modernisation du secteur bancaire ainsi que le développement des paiements électroniques dépendent de l'engagement et de la coopération efficace des deux parties impliquées», souligne la même source. Ajoutant que les deux parties ont convenu de programmer pour les prochaines rencontres un suivi rigoureux de la mise œuvre des actions convenues selon un calendrier défini conjointement. |
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