Après les départs des Nadir Leknaoui du PAC, Azziz Abbès du NCM et Abdelkader Amrani de l'ESS, c'est au tour de Youcef Bouzidi de quitter la JSK. Quatre techniciens viennent de rendre le tablier en trois journées de championnat seulement. A la JSK, les dirigeants ont décidé de mettre fin aux fonctions à celui qui avait réussi à maintenir de façon miraculeuse le club mythique la saison dernière après avoir pris ses fonctions en mai pour insuffisance de résultats. Cette information a été confirmée par Achour Cheloul, le président du conseil d'administration.

«Suite à une réunion convoquée et présidée par Achour Cheloul, et ayant regroupé le directeur sportif, le manager général ainsi que l'entraîneur du club, et après rapports et exposés, il a été procédé à la résiliation à l'amiable du contrat liant Bouzidi à la JSK, à compter d'aujourd'hui, le 1er octobre 2023", a précisé la JSK dans un communiqué. Le désormais ex-entraineur de la JSK a ainsi payé les frais du mauvais départ de la formation de la ville des «Genêts», auteur de quatre points lors des trois premières journées du championnat avec un bilan d'une victoire, un nul, et une défaite face à l'USMK. En attendant la désignation d'un nouvel entraineur, l'intérim sera assuré par l'entraîneur adjoint, Mohamed Lacet, assisté d'Aït Tahar, conclut le communiqué. A présent, les responsables de la JSK sont sur la piste de deux techniciens. Certains affirment qu'il s'agit d'un étranger qui répond au profil recherché et à la hauteur du standing de la JSK.

Dans ce même contexte, nous avons appris que le coach tunisien Farouk Janhaoui a été installé comme nouvel entraîneur du NC Magra, en remplacement d'Aziz Abbès, a annoncé le club dans un communiqué publié sur sa page officielle Facebook. Janhaoui compte déjà une première expérience en Algérie, sur le banc de l'US Chaouia lors de la saison 2019-2020 et a déjà drivé l'AS Kasserine (Tunisie) et d'Al-Haït (Arabie saoudite). Ainsi donc, la valse des entraineurs continue étant donné que plusieurs techniciens sont menacés de limogeage à l'image de Liamine Bougherara du CSC. C'est ce qui arrive quand la rue s'ingère d'une manière directe dans la gestion des clubs.