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![]() ![]() ![]() ![]() La coquette
ville de mon enfance s'est enlaidi et a perdu de sa superbe. La cité a pris
l'aspect d'un village qui a perdu ses belles couleurs vivantes d'antan. Il fait
toujours sombre à l'intérieur de ce village mélancolique, même si le soleil
brille de tous ses beaux rayons pour le faire rayonner. Les souvenirs
d'autrefois sont toujours présents dans l'esprit des gens. Les placettes et les
espaces verts ont rétréci au fil du temps, par la force des constructions
bâclées. Quand on vadrouille dans les quartiers urbains ou dans la banlieue
immédiate, on constate les dégâts de l'incivisme à travers la dégradation du
paysage et le dépôt d'ordures dans chaque coin. Trottoirs dénivelés, crevasses,
chaussées dégradées et nids-de-poule béants. Les sachets et les bouteilles en
plastique sont omniprésents et font le décor à la place de la verte nature. Les
rigoles, qui jadis ramenaient de l'eau limpide pour rafraîchir l'atmosphère,
sont à la merci des produits jetables (gobelets, bouteilles, papier mouchoir?)
qui ternissent l'image de la cité. La saleté gagne du terrain chaque jour qui
se lève. On dirait que les gens ne sont pas motivés, ils ont un problème avec
tout ce qui est beau, et qui est sain pour notre santé. La qualité de vie n'est
pas le fort de tout un chacun. Les temps sont maussades et favorables à la
démission. Le badigeonnage des murs et des habitations tristes n'est pas un
grand souci pour les ronds-de-cuir. Dans mon village, il n'y a pas de ciné, ni
de parc d'attractions, ni de parc aquatique ni même un marché propre et
fonctionnel pour accueillir la population. Le village est la proie de la
poussière et du travail expéditif. Les allées piétonnes sont mal ordonnées et
les arbres ont été taillés maladroitement. Une vue avec une fausse perspective.
Mon village est un bled aux concentrés de défauts urbanistiques. Il a perdu
tous ses beaux repères. L'air est irrespirable et on étouffe sous les gaz
d'échappements qui polluent son atmosphère. Même les hirondelles sont parties
du village, en quête de lieux plus accueillants. Les nouvelles constructions
qui sont érigées par ci par là, sont hideuses dans leurs formes architecturales
et n'aspirent pas au repos tant attendu par les locataires. Dans mon village,
règne la passivité continuelle. Ainsi va la vie dans mon village.
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