Les rumeurs relatives au retrait
du séquestre, Dahou Benaouda
Salaheddine, de la gestion du MCO sont erronées. Cela
nous a été confirmé par l'intéressé lui-même qui a formellement démenti cette
information. ?'Une demande introduite par le CSA pour décharger le séquestre a
été envoyée à qui de droit. L'affaire a été renvoyée au 4 septembre prochain
par le tribunal'', c'est ce que nous avons appris hier en fin de matinée. Ainsi
donc, officiellement, le séquestre, désigné par une décision de justice,
poursuit sa mission au sein du Mouloudia d'Oran en
attendant la venue officielle de la société Hyproc. A
propos de Tasfaout Abdelhafid,
rien n'a été fait d'une manière définitive. Nous avons essayé de joindre
l'intéressé, mais en vain. Mais, selon une source digne de foi,
l'ex-international algérien n'est pas assez chaud pour accepter cette mission
compte tenu de la confusion qui règne au sein du club. Il refuse d'associer son
nom à cette mascarade qui frappe à plein fouet le MCO. Aux dernières nouvelles,
nous avons appris que certains proches du club phare de l'Ouest auraient exigé
le retour de Kheir Eddine Madoui
sachant que le nouvel entraîneur Moez Bouakaz a paraphé son contrat. Pourquoi et dans quel but ?
En somme, la situation se complique de jour en jour au moment où pratiquement
toutes les équipes de la Ligue 1 ont entamé la préparation d'avant-saison avec
la programmation des stages à l'étranger. La rue et sur les réseaux sociaux en
ont décidé ainsi. Réalité amère pour un club prétendu professionnel qui
enregistre un retard considérable dans la préparation et sa restructuration. Le
clanisme et l'intérêt personnel sont en train de porter de graves préjudices au
MCO de Freha, Hadefi, Beddiar, Kacem Elimam, Lahouari Chaïla, Rayah et les autres notables de la deuxième ville
d'Algérie. Aussi, nombreux sont ceux qui exploitent ce désordre pour se faire
du populisme au détriment du Mouloudia d'Oran dont
l'avenir semble déjà compromis. La faute incombe à ceux qui veulent s'accaparer
du pouvoir par n'importe quel moyen. En somme, la crise s'amplifie au fil des
jours étant donné que le club est pris en otage. Pire encore, le MCO est en
train de perdre de sa crédibilité au moment où la société Hyproc
s'apprête à reprendre le club d'une manière officielle. En attendant, c'est
l'indécision qui plane. C'est malheureux, mais c'est ainsi.