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Réalisation des projets de chemin de fer: Le complexe d'El Hadjar veut relever le défi

par A. Z.

Le complexe Sider El Hadjar n'a plus droit à l'échec. De sa production dépend, notamment, la réalisation de l'ambitieux projet de lignes ferroviaires, sur environ 6.000 km, en partenariat avec les Chinois, comme l'a annoncé le président de la République lors de sa récente visite d'Etat en Chine.

Le premier responsable du complexe Sider El Hadjar, Menaa Lotfi, semble parfaitement conscient de ce défi majeur quand il a assuré, hier, sur les ondes de la Radio nationale chaîne ?1', que le complexe est fin prêt pour accompagner les projets de réalisation de chemin de fer. Soutenant dans ce sens que «le complexe Sider El Hadjar est tout à fait prêt à accompagner les projets ferroviaires en produisant les matières premières et le fer nécessaires, et ce quelle que soit la taille de la demande».

Le même intervenant a également souligné que la nouvelle gouvernance de Sider El Hadjar est basée sur la pleine confiance entre les travailleurs et la direction d'une part, et d'autre part à travers l'accompagnement constant des autorités publiques, avec l'inclusion des nouvelles technologies modernes dans la production, dont une transition énergétique vers l'utilisation du gaz naturel, qui peut aider le complexe à baisser le coût du produit fini.

Il faut dire que l'Etat n'a jamais manqué une seule occasion pour relancer la production de ce fleuron de l'industrie, et que la mauvaise gestion, ainsi que les nombreux conflits socioprofessionnels, l'ont toujours tiré vers le bas. C'est ce qui a été relevé par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, quand il a relevé, lors d'une visite d'inspection à Annaba, le samedi 12 août, que le complexe Sider El Hadjar est victime de la mauvaise gestion. Dans ce cadre, il n'a pas manqué d'appeler les travailleurs à déployer tous leurs efforts pour redorer le blason de ce complexe historique qui a pâti de la mauvaise gestion et pour prendre les choses en main, les rassurant de l'accompagnement de l'Etat «par tous les moyens disponibles». Après avoir rappelé que cette structure, la première en Afrique, a été accompagnée par l'Etat en plusieurs étapes, le Premier ministre a affirmé que ce complexe est en mesure de relever le défi et de contribuer dans l'industrie du rail. Pour sa part, le PDG du complexe, Manaa Lotfi Kamel, a indiqué que «Sider El Hadjar» constitue un équilibre dans l'économie nationale, ajoutant que les travailleurs et le partenaire social étaient conscients des défis qui les attendent, saluant le soutien de l'Etat à cette entreprise de longue date.