|
![]() ![]() ![]() ![]() Après
avoir accompli, en peu de temps, de grandes réalisations en matière
d'approvisionnement en eau potable, à partir des stations de dessalement de
l'eau de mer, avec l'objectif d'atteindre prochainement le taux de 80%, de
couverture de l'approvisionnement des citoyens en eau, en vue de préserver les
eaux souterraines, l'Algérie cherche maintenant à étudier et à développer, tous
les aspects de cette technologie vitale en matière de sécurité hydrique. L'Agence
thématique de Recherches en sciences et technologie (ATRST) s'implique dans ce
processus, à travers le lancement de projets de recherches thématiques dans ce
domaine et a accepté le financement et l'accompagnement de 18 projets, dans un
premier temps, selon les termes d'un communiqué qu'elle a publié, lundi 8 août.
Sur 33 projets de recherche qu'elle a reçus suite à l'invitation nationale
portant sur des propositions de projets de recherche sur le dessalement de
l'eau de mer, l'ATRST a donné son quitus pour le financement et
l'accompagnement de 18 d'entre eux, indique la même source. Les thèmes
sélectionnés portent sur les volets relatifs à l'analyse, le prétraitement, le
traitement, le post-traitement, les filtres utilisés dans l'osmose inverse, les
impacts de l'assainissement engendrés par les stations de dessalement de l'eau
de mer sur les écosystèmes marins des côtes algériennes, outre les applications
des Energies renouvelables (ENR) dans le dessalement de l'eau de mer. Et, les porteurs de projets travailleront avec plusieurs opérateurs
économiques, directement concernés par le sujet, à l'instar des Stations de
dessalement de l'eau de mer, de la Société des eaux et de l'assainissement
d'Alger (SEAAL), de la Chambre algérienne de la Pêche et de l'Aquaculture, de
l'Entreprise nationale de Génie civil et Bâtiment (ENGCB) filiale de Sonatrach, de la Société ?Algerian Energy
Company' (AEC), de l'Entreprise nationale des
Produits de l'électrochimie (ENPEC), de l'Agence nationale de Dessalement de
l'eau (ANDE), de l'Agence nationale de Gestion intégrée des ressources en eau
(AGIRE), du groupe COSIDER et de nombreuses autres entreprises. «Cette
démarche intervient en application de la politique du président de la
République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour assurer la
sécurité hydrique désormais menacée par les retombées des changements
climatiques», note la même source, et ce, à travers l'adoption d'une politique
visant à concrétiser une approche commune entre le secteur de la Recherche
scientifique, du Développement technologique et les Acteurs économiques, en
associant les différentes compétences scientifiques, à l'intérieur et à
l'extérieur du pays, précise le communiqué. Dans cet esprit, le Président Tebboune avait indiqué le 5 juillet dernier que «l'Algérie
pouvait se procurer des stations clés en mains, mais par souci de préserver les
recettes et richesses du pays, a préféré les réaliser localement, ce qui a
effectivement été fait grâce à l'intégrité de nos cadres. Nous sommes fiers des
réalisations de nos entreprises, et très satisfaits de l'étape à laquelle nous
sommes arrivés». Non sans saluer les efforts consentis, depuis deux ans, au
titre du programme d'urgence relatif au dessalement de l'eau de mer, par les
cadres de Sonatrach, de Sonelgaz,
du groupe Cosider, ainsi que ceux des ministères de
l'Hydraulique, de l'Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle,
«qui ont permis aux stations de dessalement de l'eau de mer d'être 100%
algériennes», a-t-il relevé. Lors de son entrevue périodique avec des
représentants de médias nationaux, diffusée samedi soir, le président de la
République a affirmé que les projets en cours dans le domaine de l'Hydraulique,
notamment s'agissant des stations de dessalement de l'eau de mer, étaient à
même d'assurer un approvisionnement régulier en eau potable pendant au moins 15
ans. Les projets de dessalement de l'eau de mer, en cours de réalisation,
constituent la seule solution pour assurer un approvisionnement régulier, en
eau potable, dans le nord du pays, tandis que pour les régions du Sud, il est
possible de recourir à la réalisation de nouveaux projets de grands transferts
d'eau, a-t-il dit. «Nous recourrons, si besoin est, à la réalisation de projets
de transfert d'eaux de Timimoun à Béchar, à l'instar
du projet de transfert d'eau d'In Salah à Tamanrasset», a précisé le Président Tebboune, assurant que « les moyens sont disponibles, aussi
bien en termes de techniciens que de ressources en eau». Rappelant que le
stress hydrique était une problématique «mondiale», du fait des changements
climatiques, le Président Tebboune a affirmé la
possibilité de « lancer, à l'avenir, des projets de transfert d'eau du Touat,
Gourara et In Salah pour approvisionner les régions avoisinantes ».
|
|