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Pas encore
le temps d'ouvrir les BRICS à de nouveaux membres ? A analyser les déclarations
portant sur le sujet, ainsi que d'autres considérations liées aux critères, non
encore arrêtés, que doivent remplir les pays demandeurs et à la procédure
d'accueil de nouveaux membres dans ce groupe, constitué par Brésil, la Russie,
l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud, la question de l'ouverture ou non des
portes des BRICS à de nouveaux membres, lors du prochain sommet qui se tiendra
Johannesburg, du 22 au 24 août, se pose.
Les pays qui ont introduit officiellement des demandes dans ce sens attendent une réponse du groupe. Le Président Tebboune a laissé entendre que la réponse à la demande de l'Algérie et d'autres pays candidats n'est pas encore conclue, et il est probable qu'elle obtienne en premier lieu un siège d'observateur, au sein du groupe, avant d'y adhérer complètement. Malgré le soutien absolu apporté à la candidature de l'Algérie par la Chine, la Russie, l'Afrique du Sud, et même par la directrice de la banque des BRICS, l'ancienne présidente du Brésil, qui a soutenu que l'Algérie a sa place au sein du groupe, comme l'a relevé le Président Tebboune, l'adhésion au groupe n'est pas encore pliée. Dans le fond, aucun pays fondateur des BRICS ne s'oppose vraiment à l'ouverture du groupe à de nouveaux membres, il y a seulement des dispositions à mettre en place, et qui n'existent pas, actuellement, afin que la procédure soit claire et acceptée par tous. Dans la situation, on ne peut pas accepter la candidature d'un pays et rejeter une autre, au risque de se faire accuser de favoritisme envers l'un ou l'autre tant, qu'il n'y a aucun critère pouvant différencier entre eux. Le prochain sommet de Johannesburg sera-t-il celui de la clarification des conditions d'adhésion au groupe ? L'idée d'inclure d'autres grandes économies en développement, dans le groupe, et lui donner le nom de «BRICS-Plus», a été mise sur la table, en 2017, par la Chine, plaidant pour une redéfinition des marges des BRICS. Il n'y avait pas encore de pays qui ont formulé de demandes pour rejoindre les BRICS, en ce temps-là, mais la Chine estimait qu'il est nécessaire «d'explorer les modalités d'élargissement du BRICS-Plus et établir un partenariat plus étendu, en maintenant le dialogue avec d'autres pays et organisations en développement, pour transformer le groupe en plateforme plus influente pour la coopération Sud-Sud, dans le monde». Mais, cette proposition restera à ce stade. Sûr que l'Algérie possède des atouts à faire valoir pour adhérer aux BRICS, n'est-elle pas la quatrième puissance économique en Afrique et le plus grand pays en Afrique (10ème au monde) de par sa superficie ? |
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