Cité par Spoutnik, une agence
de presse russe, un porte-parole du ministère indien des Affaires étrangères, Arindam Bagchi, a déclaré que son
pays «ne s'oppose pas à l'élargissement du groupe «BRICS»» démentant ainsi des
informations publiées par l'agence Bloomberg attribuant à l'Inde la volonté de
s'opposer à toute nouvelle adhésion à cette organisation composée jusqu'à
présent de cinq pays. Selon Spoutnik, «lors de la conférence de presse
hebdomadaire du ministère, le porte-parole du gouvernement indien a répondu à
une question sur un article de l'agence américaine «Bloomberg», dans lequel il
est question de la probable opposition de l'Inde à l'adhésion de nouveaux pays
aux «BRICS», «par crainte que la Chine n'exploite le groupe pour servir ses
intérêts». Le porte-parole a expliqué que les pays membres du groupe (Brésil,
Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) discutent en interne «des cadres, des
normes et des procédures d'élargissement du groupe», et c'est sur la base de
«consultations et d'accords adéquats» entre ces pays, «que l'Inde traite cette
question avec un esprit ouvert et un comportement positif, et que les
spéculations sur les réserves de l'Inde à l'élargissement sont incorrectes». De
son côté, l'ambassadeur d'Afrique du Sud à Moscou a expliqué que les critères
d'adhésion aux BRICS «doivent être déterminés collectivement».
La publication rappelle que
le groupe BRICS a annoncé en 2022 son intention d'augmenter le nombre d'États
membres dans le but de rendre le groupe plus inclusif. Depuis, pas moins de 19
pays ont exprimé leur souhait de rejoindre le bloc économique, dont
l'Argentine, l'Iran, l'Algérie, la Tunisie, Turquie, Arabie saoudite et Égypte.
Toujours à propos de l'élargissement du groupe des «BRICS», rappelons également
que le président brésilien, Luiz Inácio Lula da
Silva, a déclaré le 3 août qu'il soutenait que davantage de pays rejoignent
cette organisation. Selon «AfricaNews», les
commentaires de M. Lula sont intervenus après des informations faisant
également état du refus du Brésil de l'élargissement du groupe. «Nous allons
discuter de l'entrée de nouveaux pays, s'ils respectent les règles que nous
sommes en train d'établir», a expliqué le président Lula. A noter que le
prochain sommet des «BRICS» se tiendra du 22 au 24 août à Johannesburg (Afrique
du Sud). Seront présents les dirigeants de la Chine, de l'Inde, du Brésil et de
l'Afrique du Sud, alors que la Russie sera représentée par son ministre russe
des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, alors que le Kremlin a annoncé la participation
du président russe, Vladimir Poutine, via la technologie vidéo.