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Suite à la démission de Djahid Zefizef, les spéculations
ont commencé où chaque clan veut « imposer » son candidat. Là, plusieurs noms
sont annoncés. Dès que le départ du désormais ex-président de la FAF a été
officialisé, plusieurs noms sont annoncés. Le dépôt des dossiers des
candidatures a débuté hier et s'étalera jusqu'au 13 août prochain, en prévision
de l'Assemblée générale élective, prévue le 4 septembre prochain. Là, ouvrons
une parenthèse pour dire que le conflit Zetchi-Raouraoua,
qui a détruit le football national, risque d'être déterminant. A cet effet, le
premier nom qui a résonné, ici et là, est celui de l'ancien président de la
FAF, Mohamed Raouraoua. Avant lui, Walid Sadi est,
selon certaines sources, intéressé par le poste de président de la FAF. Ceux
qui suivent de près ce dossier n'écartent pas l'éventualité de voir Walid Sadi
renoncer à sa candidature au profit de Mohamed Raouraoua,
si ce dernier venait à postuler au poste. En parallèle, le clan de Zetchi est, si l'on croit certaines informations, entré en
scène et aurait planifié deux plans pour « placer » leur candidat pour les deux
années qui restent. Le premier serait Azzedine Arab,
l'ex-vice président de la FAF. Mais, ce dernier
a-t-il le droit de se présenter aux élections après la dissolution du bureau
fédéral ? C'est la question évoquée par certains opposants. Le deuxième
postulant serait Amar Bahloul, le bras droit de Zetchi et l'actuel président de la Ligue régionale de
football d'Annaba.
Ce dernier compte, selon notre source, sur ses relations avec de nombreux présidents des ligues de wilaya et régionales. Dans ce même contexte, on parle aussi de Hakim Serrar, le désormais ex-président de l'ES Sétif, qui vient de démissionner de son poste, à l'Entente. Par ailleurs, d'autres rumeurs circulent et font état de la probable candidature de l'actuel président de la Ligue d'Algérie, Rachid Oukali, qui aurait reçu d'ailleurs le soutien de l'ancien président de la FAF, Charef Eddine Amara. Deux nouveaux noms ont réapparu pour succéder à Djahid Zefizef. Il s'agit du président de la LFP, Abdelkrim Medouar. Le deuxième étant Meziane Ighil qui avait occupé plusieurs postes dont celui d'adjoint du sélectionneur national Rabah Madjer, aux temps de Kheir Eddine Zetchi, sans pour autant oublier l'ancien directeur sportif de l'UMA, Antar Yahia, dont le nom a été également cité. En somme, si de nombreux potentiels candidats se sont déjà manifestés, il n'en demeure pas moins que le public algérien réclame, tout simplement, un changement radical au niveau de la plus haute instance footballistique nationale. Car, nul ne peut ignorer que le football algérien a totalement perdu de sa crédibilité au niveau international. Elimination des différentes sélections des jeunes catégories des compétitions continentales. Sortie sans les honneurs de l'EN de Djamel Belamdi lors de la CAN du Cameroun et son ratage en coupe du monde à Blida. Dossier Mediapro. Erreur administrative ayant coûté à l'équipe nationale féminine une élimination des Jeux Olympique Paris 2024. Dysfonctionnements au niveau de la FAF. C'est la résultante de la politique, basée sur l'intérêt personnel, le non respect de la loi et des critères, préconisés par les anciens décideurs du football algérien, à tous les niveaux. Aujourd'hui, l'échec d'intégration au COMEX de Djahid Zefizef a mis à nu les carences du football algérien et bouleversé toutes les données. Les hautes sphères de l'Etat ont, selon nos sources, décidé de réagir pour procéder à l'assainissement et surtout mettre fin à ces intouchables qui ont ruiné le football algérien et détruit de nombreuses générations de jeunes footballeurs. Cela a été accueilli avec beaucoup de satisfaction par le public algérien. Le seul point reste cette ingérence de certaines personnes soucieuses de leurs intérêts personnels pour tromper l'opinion publique. |