La dernière visite inopinée du
sélectionneur national, Djamel Belmadi, à Alger a
donné lieu à de nombreuses spéculations. Intervenant juste après l'annonce de Djahid Zefizef de son poste de
président de la FAF, cette visite a été diversement interprétée. Pour éclairer
l'opinion publique, nous avons pris attache avec certaines sources. Il y a ceux
qui affirment que la visite du coach national serait motivée par sa
participation à une rencontre caritative de l'opérateur de téléphonie mobile Mobilis avec lequel il aurait signé une convention de
publicité. D'autres parlent d'une simple coïncidence et que son arrivée à Alger
était programmée bien à l'avance et que sa présence au Centre national de Sidi
Moussa, où il était accompagné de son analyste vidéo. On a appris que le
sélectionneur national a tenu à être sur place pour entamer les préparatifs du
match amical contre le Sénégal, prévu lors de la prochaine trêve de la FIFA et
la rencontre officielle face à la Tanzanie. Enfin, le coach national devrait
par ailleurs quitter hier Alger. Contrairement à ce qui se trame ici et là, la
visite du sélectionneur national n'aurait ainsi rien à voir avec la crise qui
règne à la FAF et qui a débouché sur la démission de Djahid
Zefizef. Certains sont allés vite en besogne pour
propager des rumeurs relatives à une démission du coach des Verts.
Entre les spéculations des uns
et les affirmations des autres, on ignore tout de même la réaction de Djamel Belmadi quant à l'annonce du président de la Fédération
algérienne de football. Mais il est toujours de souligner que le sélectionneur
national serait visiblement gêné par l'instabilité de la FAF avec la démission
de Djahid Zefizef. Une
démission ayant entraîné dans son sillage un branle-bas de combat au sein de
l'institution. Au milieu de toute cette agitation, l'arrivée express du
sélectionneur de l'équipe nationale, Djamel Belmadi,
a donné libre cours aux spéculations. En somme, c'est le silence total au sein
de la FAF quant aux préparatifs de l'EN pour le prochain regroupement des Verts
en septembre et surtout l'évolution des nouveaux binationaux. Là, c'est le
statu quo qui règne et à cinq mois seulement du début de la Coupe d'Afrique des
Nations, prévue en janvier en Côte d'ivoire.