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Les représentants du Syndicat national
autonome des auxiliaires médicaux en anesthésie et réanimation de santé
publique (Snaamarsp) ont accueilli favorablement
l'initiative du dialogue et de collaboration prônée par le ministère de la
Santé.
Et ce, après avoir été reçus par la commission centrale du département de Abdelhak Saihi, suite au dépôt du préavis de grève de 03 jours par le syndicat. Un débrayage qui devait commencer à partir du 31 juillet 2023. Mais, apparemment les deux parties sont arrivées à s'entendre. A noter que sur une série de revendications, les responsables du département de la santé se sont, de prime abord, engagés à créer une école nationale de formation supérieure des anesthésistes. Une école qui sera érigée dans la wilaya de Tipaza, selon les responsables du ministère. Et dont l'annonce sera faite dans les prochains jours par le ministre de la Santé. Les membres du syndicat attendent toujours des réponses concrètes dans le cadre du dialogue, concernant la revendication relative à l'état d'avancement de la nomenclature des actes des anesthésistes. Pour rappel, le Snaamarsp a, à maintes reprises, soulevé la confusion compliquant l'exercice de leur fonction. En expliquant que la clause 175 de la loi sanitaire 2018 interdit aux anesthésistes et réanimateurs d'établir une prescription. Alors que l'article 20 du statut particulier 11-235 les autorise à le faire. Une situation qui les expose parfois, en l'absence de médecins, à des poursuites judiciaires, indiquent-ils. Justement pour les anesthésistes et réanimateurs, la nomenclature des actes définira les tâches et lèvera toute forme de confusion. Le syndicat s'est également enquis auprès de la commission centrale du ministère sur l'état d'avancement de projet du nouveau statut et du régime. En attendant bien évidemment des réponses claires sur ces deux projets, est-il indiqué. |
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