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Les
mauvaises nouvelles qui nous parviennent des quatre coins de la terre ne sont
pas de simples faits divers. La mort emporte nos semblables par centaines et le
tarabustage des événements dramatiques a fini par
être insoutenable. Les tragédies ont une variété de faces. Bus renversés.
Carambolages. Fusillades aveugles. Trains déraillés. Villages incendiés.
Manifestants tués. Inondations catastrophiques. Et cerise pourrie sur la tarte
terrestre, bombardements et feux jetés sur des civils avec femmes et enfants
innocents.
Il est impossible à la simple raison humaine de comprendre le moindre des soubassements qui justifie l'élan du véritable suicide de l'humanité devenu inratable. L'art de la complication est un menu permanent pour que le bonheur de tous soit irrémédiablement banni. La pratique de la roulette russe n'est pas un jeu, mais une culture favorite pour que l'espoir en des jours meilleurs soit une utopie. Tout est mêlé dans une cacophonie meurtrière pour qu'il n'y ait pas de justifications à un égarement humain de plus en plus inconcevable jusqu'à se présenter en rage animale. Arracher le pouvoir par la force et le malheur est-il donc une finalité pour les détenteurs d'armes pour que leurs existences aient un sens ? Qu'est-ce qui anime les égos des forts-à-bras et les matamores au Soudan, en Libye, au Burkina Faso et ailleurs et par quoi est régentée la soif du sang qui dérègle le partage juste et équitable de la terre ? Comment débusquer les vrais et justes intérêts humains dans le brassage des terrifiants maux et drames qu'alimentent les fatidiques inconséquences ? Partout on se voile les yeux pour faire bonne figure en mettant en avant le dérèglement climatique comme si les cieux avaient manigancé une malédiction coupable des déchirures que subit la vie terrestre aujourd'hui. Les événements quotidiens tragiques nous infligent un pessimisme inaltérable pour que nous ne sachions plus ordonner les liens des causes à effets. |
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