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Le ministre de l'Education
nationale, Abdelhakim Belaabed, a affirmé jeudi que
les épreuves du baccalauréat, session juin 2023, se sont déroulées dans de
bonnes conditions. Un avis partagé par la grande majorité de la famille
éducative, notamment ceux qui sont sur le terrain, qui ont estimé que «cette
session s'est déroulée d'une façon normale avec moins de cas de tricherie
comparativement aux années précédentes» et «selon une organisation serrée».
C'est ce qu'a affirmé le président de l'Union nationale du personnel de
l'éducation et de la formation (UNPEF), Sadek Dziri, dans une déclaration au Quotidien d'Oran. Précisant
que du point de vue organisationnel, beaucoup d'efforts ont été faits pour
rapprocher les candidats, les encadreurs et les correcteurs de leurs centres
respectifs. Et ce, avec l'augmentation des centres d'examen, centres de
regroupement et compostage ainsi que les centres de correction. Sachant qu'on
est passé de 2.528 centres d'examen en 2021 répartis sur le territoire national
à 2.580 en 2022 et à 2.674 centres pour la session 2023. Hichem Houari,
enseignant dans la wilaya d'Adrar, a affirmé que cette session a été très bien
organisée suite à la mobilisation de l'ensemble des intervenants, notamment, dit-il,
dans les wilayas du Sud. Le nécessaire a été mis à la disposition des candidats
et des encadreurs pour le bon déroulement de cette session. «On a ainsi
constaté que des améliorations ont été enregistrées en matière de climatisation
dans les centres d'examen dans la wilaya d'Adrar en cette période de forte
chaleur dans la région, comparativement aux années précédentes». Notre
interlocuteur est revenu sur l'impératif de revenir à l'ancien système en
organisant des examens officiels au Nord et au Sud, en raison des conditions
climatiques, notamment la forte chaleur en fin d'année scolaire dans le sud du
pays. Selon lui, pour assurer l'égalité des chances à tous les candidats, il ne
faut pas se limiter à l'unification des sujets, mais il faut penser à d'autres
conditions qui ont leur poids dans la réussite ou l'échec scolaire. Pour sa
part, le ministre de l'Education nationale a affirmé jeudi que «le phénomène de
la triche a considérablement reculé car étant réprimé à ses débuts». Tout en
annonçant que de nouvelles mesures sont prévues à l'avenir concernant
l'organisation du baccalauréat, l'amélioration de son déroulement et la
réduction de ses coûts pour la société. M. Belaabed a
affirmé que cette session s'est déroulée dans de bonnes conditions, grâce à la mobilisation
des différents départements ministériels ainsi que des autorités sécuritaires
et militaires pour mener à bien ce rendez-vous pédagogique d'envergure.
Des sujets à la portée des élèves moyens Le ministre de l'Education a précisé qu' «aucune erreur n'a été relevée dans les sujets des épreuves », insistant sur le fait que l'examen portait sur «des leçons dispensées en classe dans le cadre du programme scolaire». Et de souligner la «la persévérance et l'engagement des équipes d'encadrement, d'élaboration, d'impression et d'acheminement des sujets, lesquels ont été libérés, ce jeudi, à l'issue d'une mise en quarantaine au siège de l'Office national des examens et concours (ONEC) à Kouba». Le président de l'UNPEF, Sadek Dziri, abonde dans le même sens en affirmant que «selon les informations recueillies par notre syndicat auprès des enseignants de différentes filières, il a été démontré que toutes les questions abordées dans les épreuves de cette session portaient sur des leçons dispensées en classe». Et de préciser que «selon nos échos auprès des enseignants, les sujets n'étaient ni faciles ni abordables, mais plutôt ont été à la portée des élèves moyens», soulignant qu'«un élève moyen qui était régulier dans sa révision durant toute l'année pourra aisément accéder à l'université avec un 10 de moyenne». Si on se réfère aux avis des candidats au baccalauréat de cette session, l'on constate que les candidats ont diversement apprécié certaines épreuves, notamment les mathématises et physique. Pour ce qui est de cette dernière épreuve, les candidats des filières mathématiques et maths techniques ont indiqué que les sujets étaient longs et assez complexes, et nécessitaient un haut degré de concentration et une bonne révision. Par contre, les candidats de la filière sciences expérimentales ont affirmé, à l'unanimité, que les sujets, au choix, de cette matière étaient assez abordables. Les candidats de la filière gestion-économie ont estimé que l'épreuve de la discipline économie et management était accessible. Pour la filière littéraire, certains candidats ont qualifié l'épreuve de philosophie de «difficile». Enfin, le ministre de l'Education a fait savoir que les résultats du Bac seraient connus vers le 20 juillet. |
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