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Après Khenchela,
Tissemsilt et Djelfa, d'autres wilayas des Hauts
plateaux bénéficieront, prochainement, de programmes complémentaires, a annoncé
hier, Youcef Roumane, directeur général des
Collectivités locales au ministère de l'Intérieur, sur les ondes de la radio
nationale Chaîne 3. « Nous avons commencé par la wilaya de Khenchela,
puis Tissemsilt et lors du dernier Conseil des
ministres, le programme complémentaire qui sera alloué à la wilaya de Djelfa a
été examiné », affirme le même responsable. Selon lui, « une enveloppe
d'environ 180 milliards de dinars (MDA) sera consacrée au programme
complémentaire de la wilaya de Djelfa». «Le plus gros sera alloué aux Travaux
publics et à l'Hydraulique, mais aussi aux secteurs de l'Education et de la
Santé, pour lesquels la wilaya accuse des retards », ajoute M. Roumane.
Par ailleurs, un programme d'habitat rural, qui prévoit la réalisation de 15.000 logements sera réalisé dans la même wilaya, compte tenu de sa vocation agropastorale, affirme encore l'intervenant. Il rappelle que le président de la République «voulait s'attaquer, au début, aux disparités de développement au sein même des communes. Donc c'est le programme des zones d'ombre que nous avons bouclé en décembre 2022. Mais il fallait aussi régler les déséquilibres entre les wilayas. C'est pour cela que le président de la République a décidé d'allouer des programmes complémentaires de mise à niveau », explique Youcef Roumane. Revenant sur le programme complémentaire alloué à la wilaya de Djelfa, il explique que pour «déterminer les besoins», «les autorités locales avec l'ensemble des acteurs locaux ont réalisé un diagnostic de manière concertée, à travers une série de réunions et de sorties sur le terrain». «Puis il y a eu la visite du ministre de l'Intérieur, à Djelfa, pour s'enquérir des besoins et des préoccupations de ses habitants. Le programme a ensuite été présenté en Conseil interministériel présidé par le Premier ministre, puis en Conseil du gouvernement, et enfin en Conseil des ministres», ajoute encore l'intervenant. Selon lui, « ces programmes complémentaires sont destinés à financer des projets structurants qui vont permettre de redynamiser le développement socio-économique» des wilayas qui vont en bénéficier. «Il s'agit de programmes à connotation économique et non pas des infrastructures administratives», précise M. Roumane. Par exemple, il cite le cas de la wilaya de Khenchela, «dont la partie sud a bénéficié de projets de forages, d'électrification agricole et d'ouvertures de pistes pour permettre le développement du secteur agricole». «La moitié du programme destiné à Khenchela, qui est de 100 MDA, est destiné à la réalisation de la desserte ferroviaire reliant Khenchela à Oum El Bouaghi. Nous avons, au ministère de l'Intérieur, contribué à travers la Caisse de solidarité, pour la création d'un marché de gros de la pomme. Parce que Khenchela est connue pour la production de ce fruit. Pour permettre aux agriculteurs d'écouler leurs marchandises», dit-il encore. Pour Tissemsilt, «le grand problème c'est l'enclavement». «Pratiquement 49% du programme alloué à cette wilaya, d'un montant d'une centaine de milliards de dinars, est réservé aux secteurs des Travaux publics et des Ressources en eau. L'objectif de désenclavement c'est d'attirer les investisseurs dans cette wilaya, en la dotant d'infrastructures routières et de zones d'activités». |
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