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![]() ![]() ![]() ![]() Dans le cadre, des assises lancées
par le ministère de la Culture et des Arts, pour la mise en place de la carte
archéologique nationale permettant d'inventorier et d'établir des cartes «
prédictives » du riche patrimoine archéologique du pays, le palais de la
culture « Abdelkrim Dali » de Tlemcen, a abrité mardi dernier, une rencontre
régionale regroupant les directeurs de la culture et des arts des wilayas de
l'Ouest (Relizane, Mostaganem, Oran, Aïn Temouchent, Tlemcen, Sidi Bel
Abbès, Mascara, Tiaret, Naâma,
Saïda, Adrar, El Bayadh, Béchar et Tindouf) et ce, à
l'instar des sessions qui se sont déroulées récemment au Centre, à l'Est et au
Sud du pays. Le coup d'envoi des travaux de ce projet initié par le centre
national de recherche en archéologie, dans le cadre du programme du mois du
patrimoine (18 avril-18 mai), a été donné par l'inspecteur général de la
wilaya, Abdelkader Znagui et le directeur de la
culture et des arts de Tlemcen, Amine Boudefla, en
présence des chercheurs du centre national de recherches préhistoriques,
anthropologiques et historiques (CNRPAH, Alger), de l'office de gestion et
d'exploitation des biens culturels ainsi que les spécialistes du parc national
culturel de Tindouf et des chercheurs de laboratoires de recherches et du
département d'archéologie de l'université de Tlemcen. A l'occasion de
ces assises, le directeur de la culture et des arts de Tlemcen a souligné que «
la carte archéologique nationale est un inventaire informatisé des sites
archéologiques reconnus sur l'ensemble du territoire du pays. C'est à la fois
un outil de gestion et un outil de recherche accessible à tous. Elle permet
aussi le développement de programmes de recherche aux échelles et thématiques
multiples et renforce les mesures de protection des vestiges au titre de
l'environnement et de l'urbanisme qui sont aussi intégrés dans ce système ». Et
d'ajouter que ces rencontres «contribueront à redynamiser et à mettre à jour
l'atlas archéologique algérien, qui n'a pas été mis à jour depuis
l'indépendance, sachant que l'Algérie dispose d'un important patrimoine
archéologique?
L'UNESCO en a inscrit une grande partie au patrimoine mondial archéologique. Cependant, ce patrimoine archéologique manque à ce jour d'inventaires archéologiques généraux et complets pouvant réaliser une carte archéologique nationale le concernant, bien qu'il soit considéré comme étant la première et nécessaire étape de tout travail scientifique ». A cette occasion, le docteur Medad Kamel, enseignant-chercheur et directeur du département des cartes au Centre national de recherche en archéologie, a présenté une intervention intitulée « La carte archéologique algérienne et son importance dans l'inventaire des biens culturels et dans la préparation du territoire ». Pour sa part, l'assistant et ingénieur du CNRA, Mustafa_Magha, a axé son intervention sur le thème : « Faire revivre et numériser la carte archéologique algérienne et les applications utilisées les plus importantes ». De son côté, Bab Nadjar Younès, sous-directeur des études prospectives et du développement au niveau du ministère de la Culture et des Arts a abordé les contours du projet de systèmes d'information géographique du secteur de la culture et des arts. Lui succédant, Mme Baya Rasous Samiha, ingénieure d'état spécialisée dans les systèmes d'information géographique, a présenté une communication intitulée : « Les systèmes d'information géographiques et leurs usages dans la préservation, la gestion et la valorisation du patrimoine culturel ». |
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