En cette fin du mois de ramadhan, les prix flambent
et atteignent des seuils jamais affichés au grand désarroi des petites et
moyennes bourses. Mardi, au marché hebdomadaire (Souk Tleta)
où les prix habituellement pratiqués drainent la foule, les clients venus faire
leurs achats sont surpris. Les prix de certains produits ont, malgré
l'abondance, augmenté fortement par rapport à ceux de la veille, à l'image de
la tomate qui est passée subitement de 100 à 180 DA le kg, le poivron (de 120 à
200 DA), le fenouil (de 70 à 130 DA), l'haricot vert
(de 350 à 450 DA), la carotte (de 60 à 100 DA), la courgette (de 120 à 200 DA),
le piment vert (de 180 à 250 DA)? Rares sont les légumes dont les prix ont
stagné ou ont connu une faible augmentation à l'image de l'oignon qui se
maintient à 350 DA le kg ou encore les petits pois dont le prix oscille entre
250 et 300 DA ou encore la salade verte entre 100 et 120 DA. Cette importante hausse
des prix des légumes vient se greffer aux frais de l'embellissement de la table
durant ramadhan, de l'achat ou la préparation inévitables des gâteaux et à la
facture des vêtements ce qui, forcément, contraint les ménages à s'endetter.
Boucler le mois dans ces conditions sera compliqué pour les ménages et le bilan
financier, au lendemain de l'Aïd, sera très long à combler.