
Les derniers matches ont donné
lieu à de grands dépassements, ce qui risque de déboucher sur de graves
incidents lors des prochains matches en raison du comportement de certains
arbitres. Les responsables du football algérien, notamment ceux de la nouvelle
Commission fédérale d'arbitrage, doivent impérativement réagir pour mettre fin
à cette mascarade avant qu'il ne soit trop tard. Aujourd'hui, l'arbitrage est
au box des accusés, selon les témoignages de plusieurs dirigeants de clubs. A
Biskra, le président du conseil d'administration, Abdelkader Trea, n'est pas allé du dos de la cuillère pour justifier
l'arbitrage. ?'Est-il concevable de nous priver de deux penalties pour en
accorder un qui n'était pas tellement évident au CRB ? C'est trop, on ne peut
plus travailler dans ces conditions''. A Béchar, le match JS Saoura-ASO Chlef a été arrêté pendant plus d'un quart d'heure pour une
question d'un but accordé aux locaux avant d'être refusé. Bizarre, n'est-ce pas
? De son côté, le président du MCA, Hadj Redjem, a
fortement critiqué l'arbitrage face au CSC qui, selon lui, a privé son équipe
d'un penalty valable. Il pense qu'il faut que le responsable de la CFA doive se
pencher sérieusement sur ces inexplicables erreurs d'arbitrage. Pour le
président du MCA, son équipe a été victime d'une injustice flagrante d'un
arbitre qui vous prive de votre droit''. A Mécheria,
certains joueurs et l'entraîneur du SCM ont justifié les derniers dépassements
ayant entrainé l'interruption le match contre l'ESM par ?'le comportement
douteux de l'arbitre qui est venu avec une mission bien déterminée, celle de
nous casser''. Pour leur part, les dirigeants de la JS Kabylie s'insurgent
contre l'arbitrage et interpellent les instances du football national dans un
communiqué publié sur les réseaux sociaux. ?'La JSK vient de vivre un véritable
traquenard au stade de Dar El Beïda. Le complot
contre la JSK est en train de s'intensifier et de prendre des proportions
alarmantes, avec un arbitrage partial ayant encore fait des siennes, en privant
l'équipe d'un pénalty flagrant que les images de la TV ont clairement montré et
en interrompant une multitude de situations de jeu favorables aux Canaris. Des
fautes non sifflées, des positions de hors-jeu imaginaires et une gestion
vicieuse du temps auront constitué le bilan noir de «l'homme en noir»
aujourd'hui.
Faut-il rappeler que c'est le
quatrième pénalty (limpide) de suite non comptabilisé au profit de la JSK après
ceux des rencontres face à l'ASO, CSC et HBCL''. Voilà donc la situation qui
prévaut au sein de l'arbitrage algérien. Nous y reviendrons dans l'une de nos
prochaines éditions sur tout ce qui se trame dans cette corporation avec cette
nouvelle race de managers des arbitres.