La commission de discipline, comme
à l'accoutumée, n'a pas chômé ces derniers jours. En effet, l'entraîneur en
chef du CR Belouizdad, le Tunisien Nabil Kouki, a écopé d'un mach de
suspension ferme pour contestation de décision, lors du match ayant opposé son
équipe à la JS Saoura, pour le compte de la 21e journée de Ligue 1. La
suspension de Kouki est rehaussée d'une amende de
30.000 DA. Pour sa part, le nouveau coach du MC Alger, le Français Patrice Beaumelle, a été sanctionné par une amende de 50.000 DA,
accompagnée d'une «mise en garde, pour critique publique envers la LFP. Cette
sanction a été diversement interprétée par de nombreux observateurs. Comme
quoi, on n'a pas le droit de critiquer une programmation, qualifiée d'«
illogique », ayant soulevé pourtant moult réactions dans le milieu sportif. En
Ligue 2, le président du NRB Teleghma, Toufik
Boudiaf, a écopé d'une suspension de six mois fermes, de toute activité
officielle, et devra s'acquitter d'une amende de 50.000 DA, a indiqué la
Commission de discipline de la LNFA. «La sanction infligée à Toufik Boudiaf est
sans confusion de peines de la première sanction, pour tentative d'agression
envers officiels», lors de la défaite de son équipe chez l'US Souf (23e journée), a-t-on encore précisé de même source.
De leur côté, les joueurs du NRBT, Abderraouf
Hamlaoui et Naoufel Righi ont été suspendus
respectivement pour quatre et cinq matchs de suspension pour comportement
déplacé lors dudit match. Cette sanction est amplement méritée tant que le
premier a eu un comportement antisportif envers officiel, alors que Righi avait
craché envers adversaire. Comportement indigne de joueurs prétendus
professionnels. Yakoub Rouag
(NAHD), lui, a pris quatre matchs, dont deux avec sursis «pour comportement
antisportif envers officiels» lors de la défaite de son équipe chez l'ES
Mostaganem (23e journée).