Bonne nouvelle
pour les éleveurs. L'Office national des aliments de bétail (ONAB) a annoncé,
hier mardi dans un communiqué, une baisse des prix des aliments de bétail au
niveau des unités d'aliments de bétail relevant de ses groupes régionaux au
niveau national. « L'ONAB informe tous les éleveurs de la baisse des prix des
aliments de bétail au niveau des 23 unités relevant de ses groupes régionaux à
travers le territoire national (Est, Ouest et Centre) », a précisé le
communiqué. Les prix des aliments de volaille destinée à la consommation sont
établis à partir de 7.860 DA/quintal, les prix des aliments de volaille en
phase de croissance à partir de 6.860 DA/quintal et ceux des aliments en fin de
croissance à partir de 6.390 DA/quintal. Le prix des aliments de poules
pondeuses est fixé à 5.340 DA/quintal, selon la même source. Le prix des
aliments d'engraissement des veaux est à partir de 5.250 DA/quintal alors que
les prix des aliments destinés aux vaches laitières sont établis à partir de
4.710 DA/quintal, et le prix d'engraissement des agneaux est fixé à partir de
3.280 DA/quintal. Les prix des viandes rouges et blanches n'ont pas baissé
depuis le début du mois de ramadhan, malgré les mesures prises par les pouvoirs
publics comme l'importation des viandes rouges. En effet, l'État a décidé
d'importer, via ses offices nationaux, plus de 20.000 tonnes de viandes rouges
en plus de la commercialisation des viandes rouges produites à partir des veaux
importés de l'étranger, notamment le Brésil, une action qui devait aider à
tirer les prix vers le bas. Les viandes rouges importées, dont le prix a été
limité à 1.200 DA/kg durant ce mois sacré, ne sont pas disponibles dans
plusieurs wilayas du pays. Idem pour les viandes blanches : afin d'assurer une
stabilité des prix du poulet, le coût du poulet ne devait pas dépasser les 350
DA/kg, alors qu'il est à 450 DA sur le marché et 660 DA pour la dinde. Il est
attendu de ces opérations temporaires décidées par l'Etat, l'accroissement de
la production nationale et l'augmentation des revenus des agriculteurs. Pour y
parvenir, il est envisagé de mettre en place des stratégies durables qui
encourageraient les producteurs locaux tels qu'une allocation supplémentaire à
partir du milieu de l'année 2023, selon le ministère de l'Agriculture et du
Développement rural.