Les services de la daïra
d'Oran ont procédé, vendredi, au relogement d'une douzaine de familles après
l'effondrement partiel d'un immeuble à Haï Derb, plus
précisément près de la place Valero, indiquent les
services de la wilaya. Ces familles ont bénéficié de logements au niveau du
pôle urbain de Oued Tlélat
en application des directives du wali d'Oran, M. Saïd Sayoud.
Cette bâtisse qui menaçait de s'effondrer à tout moment a été vidée de ses
occupants en perspective de sa démolition. Selon les mêmes services, l'immeuble
en question est classé dans la catégorie rouge et constituait un réel danger
pour ses occupants et pour les passants. Par ailleurs et dans le cadre de la
politique visant à améliorer les conditions de vie des habitants d'Oran et à
éliminer les bidonvilles qui représentent un danger pour la santé et la
sécurité des habitants, les autorités locales de la wilaya, la daïra d'Oran et
l'Assemblée communale ont mené une opération de relogement de familles vivant
dans des taudis et des abris de fortune dans des conditions précaires. Au cours
de la dernière décade du mois de mars, et dans deux opérations déférentes, une
vingtaine de familles ont été relogées dans des logements décents dans la
commune de Oued Tlélat. La
semaine dernière, trois familles de la délégation El Hamri
et trois familles d'El Makkari ont été relogées. Les
tentes et les abris de fortune qui abritaient ces familles ont été démantelés une fois que l'opération de relogement a été
achevée. Selon un communiqué de la wilaya, l'opération de relogement se
poursuivra dans les autres délégations jusqu'à ce que tous les habitants vivant
dans des conditions précaires soient relogés dans des logements décents. Il y a
une dizaine de jours, treize (13) familles qui vivaient dans des habitations
précaires de la ville d'Oran ont été relogées, dans de nouveaux logements dans
la commune de Oued Tlélat.
Cette opération qui a touché des familles réparties à travers les délégations
urbaines d'Ibn Sina (6 familles), El Khaldia et Sidi El Houari (3 familles pour chaque
délégation) et El Mokrani (une seule familles) ont été relogées dans des logements décents dans
le nouveau pôle urbain de la commune de Oued Tlélat,
selon la même source. Cette opération, qui s'est déroulée en présence du chef
de daïra d'Oran, du président de l'Assemblée communale et des représentants des
délégations concernées, a mobilisé des moyens humains et matériels, a-t-on
indiqué, soulignant que les constructions réalisées en violation de la loi sur
l'urbanisme seront démolies une fois achevée l'opération de relogement. Selon
la même source, le wali d'Oran a insisté sur la prise en charge des familles
qui vivent dans des habitations précaires ou qui sont menacées par des
effondrements. Des instructions ont été données à l'ensemble des responsables
pour l'éradication de ce genre de constructions illicites offrant un visage
hideux à la ville, et ce, après les procédures d'enquêtes sociale et foncière
au niveau du fichier national du logement. L'opération entre dans le cadre des
dispositions prises par la wilaya pour mettre un terme à la prolifération des
constructions illicites et pour la résorption de l'habitat précaire. Pour
rappel, plus de 600 immeubles toujours occupés par des familles menacent ruine,
selon un dernier recensement des services techniques de la wilaya. Il s'agit
d'anciennes bâtisses classées rouges qui menacent de s'effondrer à tout moment.
Ces immeubles sont répartis sur plusieurs quartiers d'Oran, notamment à Sidi El
Houari, Haï Derb, le centre-ville, St Eugène,
Gambetta? Selon nos sources, un rapport détaillé sur la situation de ces
immeubles a été présenté au wali d'Oran. En parallèle, plusieurs immeubles
datant de l'ère coloniale ont été démolis ces dix dernières années. N'ayant pas
été pris en charge depuis plusieurs décennies et n'ayant subi aucune opération
de réhabilitation, de nombreux immeubles datant de l'ère coloniale, situés dans
les quartiers populaires, ont été démolis après le relogement des familles.