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La fédération algérienne des donneurs de sang (FADS)
a porté son choix sur la ville de Bouira pour
organiser sa première journée médicale sur le thème « L'éthique du don de sang
en Algérie ». La journée scientifique s'est déroulée avant-hier au niveau de
l'institut de l'enseignement professionnel Mohamed Saiki.
Pour en savoir un peu plus sur la teneur de cette rencontre scientifique, nous
avons approché le docteur Abdelmalek Sayah, président
de la fédération algérienne des donneurs de sang et secrétaire général de la
fédération internationale des organisations de donneurs de sang (FIODS). Ce
dernier affirme qu'« il y a 700.000 donneurs de sang en Algérie, et en matière
de dérivés du plasma, nous sommes très loin des objectifs. Nous sommes dans le
besoin d'avoir un système d'organisation adéquat ». Il a été suggéré de donner
plus de moyens aux régions du sud du pays, par l'ouverture de centres de
transfusion sanguine, d'établir une nouvelle politique dans ce sens, dans le
but d'épargner aux populations du grand sud, de très longs déplacements à cet
effet.
Lors de cette première journée médicale de la FADS, il a été affirmé que dans le nord du pays, on arrive à s'en sortir en matière de banques de sang et de dons, par contre dans le sud du pays, c'est un souci majeur. A plus forte raison, quand l'absence de centres de transfusion sanguine dans le sud du pays se fait sentir. Des représentants de plusieurs wilayas du pays, notamment celles du grand sud ont participé à ce rendez-vous. Dr Agha Mouloudj, conseiller médical de la FADS, a retracé l'histoire du don de sang dans le monde et l'historique de la fédération algérienne des donneurs de sang. Pour sa part, Pr Debba du centre hospitalo-universitaire d'Oran a parlé d'une étude qu'elle a réalisée sur un échantillon d'étudiants, concernant leur motivation au don de sang. Il en ressort que le penchant au don de sang varie selon des facteurs socioculturels et même des convictions religieuses. |
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