|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Une autre figure marquante
du théâtre algérien vient de nous quitter presque dans l'anonymat. Ahmed Hammoumi, dramaturge et chercheur universitaire, s'est
éteint mercredi dernier à l'âge de 76 ans des suites d'une longue maladie. Il
aura marqué d'une empreinte d'or le théâtre algérien, en général, et celui
d'Oran, en particulier. Il aura aussi été l'un des précurseurs du théâtre pour
enfants, car, disait-il, «nous remarquons que les enfants sont sevrés quant à
la chose culturelle».
Professeur à l'université d'Oran depuis plusieurs années, feu Hammoumi était l'un des grands chercheurs du mouvement théâtral algérien et a également contribué à la créativité théâtrale, dans l'écriture et la traduction. Né en 1947, le défunt, enseignant retraité du département des arts dramatiques de l'Université d'Oran, a adapté et traduit nombre d'œuvres inspirées de la littérature mondiale, à l'instar des pièces de théâtre «Le renard et les raisins» basée sur l'œuvre du romancier brésilien, Guilherme Figueiredo, produite par le Théâtre régional de la ville d'Oran en 1989, «Le petit tailleur» inspirée du conte des frères Grimm produite par le TNA en 1992, il a également traduit «La leçon» de l'écrivain français Eugène Ionesco produite par le TNA en 2001. Le défunt, qui s'intéressait beaucoup au théâtre de l'enfant et la littérature, a traduit une adaptation du conte «Blanche-neige» des frères Grimm, mais aussi «Boumlik» ou encore «Le prisonnier 7056», en plus d'autres textes qui témoignent de sa créativité, à savoir «Lakhber yjibouh twala», «Le dernier train», «Zman jdid» et «ykemmer ou yban». Le regretté, qui avait participé à plusieurs manifestations théâtrales et festivals à l'instar du Festival national du théâtre amateur de Mostaganem, a supervisé de nombreuses thèses de magistère et de doctorat, et s'est spécialisé dans la critique théâtrale et l'écriture. |
|