![]() ![]() ![]() ![]() Nullement désillusionné par
les effets de la crise que traversent les relations entre l'Algérie et la
France, même s'il reconnaît que «la période n'est pas la meilleure» dans le
cadre de ces relations bilatérales, le président français Emmanuel Macron a
déclaré, lundi, qu'il allait continuer à «avancer» pour renforcer la relation
de la France avec l'Algérie comme avec le Maroc, au-delà des «polémiques»
actuelles et des tensions. «On va avancer, la période n'est pas la meilleure
mais ça ne m'arrêtera pas», a-t-il indiqué, dans ce
sens, lors d'une conférence de presse sur sa stratégie en Afrique. Pour
mémoire, l'Algérie a rappelé «pour consultations» son ambassadeur en France le
8 février, en signe de protestation contre l'exfiltration illégale via la
Tunisie de Amira Bouraoui.
Dans ce contexte, à travers une note officielle du ministère des Affaires
étrangères, l'Algérie a protesté fermement contre «l'exfiltration clandestine
et illégale, par des personnels diplomatiques, consulaires et de sécurité
relevant de l'Etat français en Tunisie, d'une ressortissante algérienne dont la
présence physique sur le territoire national est prescrite par la justice
algérienne». L'Algérie, qui évoque la violation de sa souveraineté nationale,
rejette ce développement «inadmissible» qui cause «un grand dommage» aux
relations algéro-françaises. Macron a souligné, lors
de cette dernière conférence de presse, qu'il «sait pouvoir compter sur
l'amitié et l'engagement du président Tebboune. Nous
avancerons là aussi», a poursuivi le président français qui s'est prononcé pour
la première fois dans cette affaire qui envenime les relations entre les deux
pays. «Je pense qu'il y a beaucoup de gens qui ont intérêt à ce que l'on fait
depuis des années maintenant avec l'Algérie n'aboutisse pas», a-t-il laissé entendre. «Et bien j'ai un message très simple: je vais continuer, ce n'est pas le premier coup de grisou,
j'en ai déjà eu mais il faut continuer ainsi, humblement, honnêtement», a-t-il dit.
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