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Quand les
enfants sont grands et qu'ils sont en âge de travailler et en âge de fonder un
foyer, le seul souhait des parents et de voir grandir devant eux leurs petits enfants. Mais les enfants sont toujours réticents et
ils répondent que ce n'est pas encore le moment de se marier. La mère tient bon
à son idée de mariage, elle revient toujours à la charge sur le sujet
embarrassant pour les enfants. « Mon fils, je crois il est temps pour toi « bah
tebni darek, we n'chouf ouledek,
ki ma ness ! » Aussi dans
cet ordre d'idées, il y a un proverbe algérien qui dit que : « la mère est une
maison, et que l'homme est sa porte ». Les gens sages ont toujours témoigné une
grande considération à la mère de leurs enfants. L'épouse ou la mère de
famille, est un socle de la maison, et le couple, forme le pilier et le béton
du foyer.
Le foyer familial à toujours été sacré dans nos traditions populaires. On dit que la femme est le noyau de la maison et que toute la maison repose sur l'attention et les épaules de la mère de la famille. La mère des enfants, ou la mère sacrifice consacre plus de la moitie de sa vie, à la vie de ses enfants. C'est vrai que lorsque l'on demande aux enfants, lequel parmi « papa ou maman » tu aimes le plus, ils répondent généralement que c'est « maman ». La maison, c'est le lieu de l'éducation et de la chaleur maternelle. C'est le lieu ou grandissent les enfants dans la chaleur familiale du père et de la mère. C'est aussi le lieu de l'enfance, de l'adolescence et de la jeunesse sous le couvert de la mère protectrice. Les gens sages ont toujours voué un grand respect à la femme et à la famille. Il y a beaucoup d'expressions qui font l'éloge de la femme. «M'ra, we fahla » (une femme audacieuse). «M'ra we noss » (Une femme et demie). De nos jours, lorsque l'épouse ou la fille du quartier passe devant un groupe de gens on baisse les yeux par respect et on se dit, « motus!», «dar» de «Flen» passe. La femme courage a toujours bataillé pour la survie de ses enfants dans les moments les plus durs de sa vie en tant que mère et chef de famille. Quand la mère s'absente du foyer, il n'y a plus personne pour couver les petits enfants comme elle le faisait de son vivant. On ressent un grand manque de chaleur dans les lieux froids et silencieux de la maison. Une expression un peu loufoque dit que «si une femme te menace ne t'assoupit pas, et si un homme te menace tu peux dormir sur tes deux oreilles ». Autrefois, lorsque l'homme, accompagné sa femme allait pour une visite familiale ou autre, la femme marchait loin derrière sur ses pas. Aujourd'hui, la femme a rattrapé son mari, elle a fait de grands pas depuis cette époque rétrograde, et elle accompagne son époux dans la rue cote à cote. |
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