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Face à la hausse des coûts
d'exploitation, le bureau local de l'Union nationale des transporteurs
algériens (UNAT) de la wilaya d'Oran a réclamé, hier, soit l'augmentation du
tarif des bus fixé à 20 dinars, soit l'instauration de mesures d'accompagnement
initiées en faveur des exploitants des lignes urbaines et suburbaines. En
effet, les transporteurs en commun n'arrivent plus à joindre les deux bouts
face à la hausse du prix de la pièce de rechange, le coût élevé des travaux de
maintenance des bus, celui du carburant et la cherté de la vie entre autres, a
souligné, hier, M. Chikh, coordinateur régional de
l'UNAT. Autant de facteurs qui ont contraint l'union à prendre une telle
décision face à la détérioration des conditions socioprofessionnelles des opérateurs
activant dans le transport en commun, apprend-on.
En effet, «la solution aux problèmes est soit d'augmenter le tarif des bus fixé actuellement à 20 dinars et qui malheureusement est jugé dérisoire face aux coûts d'exploitation qui ne cessent d'augmenter, soit d'instaurer des mesures d'accompagnement et de soutien indirect aux transporteurs notamment par l'octroi de crédits bancaires pour le renouvellement du parc automobile jugé très vétuste et qui nécessite un soutien de la part des pouvoirs publics», a noté le responsable précisant «qu'il n'y a ni importation de bus ni fabrication nationale, un véritable problème auquel sont confrontés les professionnels du secteur». Outre ces préoccupations, le responsable demande un alignement de la TVA sur celle fixée au profit du secteur public des transports. Une disposition qui permettra d'alléger les lourdes charges subies par la corporation. Ainsi et tout en explicitant les mécanismes devant être mis en place pour améliorer la prestation de service, le coordinateur régional de l'UNAT a demandé la mise en place d'un plan des transports de wilaya et aussi communal afin de lutter contre l'anarchie qui sévit dans le secteur. Il rappelle l'instruction ministérielle qui a été adressée il y a six mois demandant le recensement de toutes les lignes en activité et celles dont les transporteurs ont mis la clé sous le paillasson et ce en vue de la création de nouvelles dessertes dans les nouvelles cités et agglomérations. Ce travail ne peut être fait, selon M. Chikh, sans un plan de transport qui définit les besoins et les solutions devant être apportées. Dans ce registre et afin de passer au peigne fin l'ensemble des préoccupations des transporteurs, une réunion du bureau national de l'UNAT a été tenue avant-hier à Alger et une commission nationale a été également créée à l'issue de cette rencontre avec pour objectif de se pencher sur les problèmes rencontrés par la corporation. |
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