|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Décidément, l'éclaircie
n'est pas pour demain du côté du club-phare de l'Ouest. La gestion
approximative, pour ne pas dire catastrophique, a porté de graves préjudices au
Mouloudia d'Oran. A ce jour, le club oranais compte,
selon notre source, plus de 60 milliards de centimes de dettes concernant les
joueurs seulement d'où cette interdiction de recrutement. En effet, d'après
notre source, en plus des dettes relatives aux salaires des joueurs, évaluées à
environ 58 milliards de centimes pour les saisons 2020-2021, 2021-2022 et
2022-2023 viennent s'ajouter 8,6 milliards supplémentaires de la FIFA
concernant les dus de Belkaroui et 2 joueurs
africains qui ont eu gain de cause après avoir déposé leurs dossiers à
l'instance mondiale de football.
La situation risque de se compliquer davantage car le MCO risque la défalcation des points et éventuellement la rétrogradation en cas de non respect des délais pour régulariser ces trois derniers joueurs. A présent, on attend la procédure permettant aux actionnaires de céder leurs actions au club amateur sur instance du wali d'Oran, Said Sayoud. Selon certaines sources, la dissolution de la SSPA pourrait faciliter la venue d'une société étatique. En attendant, c'est le flou pour le moment puisque rien ne se profile à l'horizon, laissant les fans du Mouloudia dans le doute. Les fans du Mouloudia ne savent plus à quel saint se vouer. Pour le moment, tous les espoirs reposent sur l'intervention du premier magistrat de la wilaya d'Oran qui a promis d'assainir la situation. Mais, une chose est de bon augure pour l'avenir du club-phare de l'Ouest, mais cela passera également par la venue d'une société étatique pour une meilleure vision dans la gestion et un changement à tous les niveaux. On en saura davantage dans les jours à venir. La problématique est que certaines personnes « étrangères » au club, selon nos sources, commencent à s'immiscer d'une manière indirecte dans la gestion de l'équipe. Il est temps de « prendre le taureau par les cornes » et trouver les solutions qui s'imposent pour éviter d'hypothéquer l'avenir d'un club qui a pourtant enfanté d'anciennes figures marquantes ayant écrit l'histoire du football algérien. Les Fréha, Miloud Hadefi, Hadj Beddiar et les autres qui ne sont plus de ce monde méritent plus de considération, sans pour autant publier les noms des grands serviteurs du Mouloudia à l'image des Hadj Douili, Fali Kadda, Lahouari Chaila, Hadj Ghalem Chaouch, Kacem Elimam et les autres. En somme, dans le milieu mouloudéen, on estime que l'heure des changements a sonné pour permettre au MCO de retrouver ses lettres de noblesse, mais cela passera inévitablement par la venue d'une société étatique comme certains clubs de l'élite. Par ailleurs et sur le terrain, la formation du Mouloudia d'Oran, après un peu plus d'un mois d'inactivité, a étonné plus d'un en réalisant une excellente opération, en dominant le RC Arba dans un match de la 16e journée de la Ligue 1, disputé avant-hier au stade Ahmed Zabana. Grâce à cette victoire les Mouloudéens se hissent à la 7e place du tableau avec 25 pts, tandis que les gars de la « Mitidja » occupent le 11e rang, mais le RCA risque de s'enfoncer davantage puisque le MCEB et l'ASO Chlef comptent, chacun d'eux, un match en retard. |
|