Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Affaire Bouraoui: «Des agendas étrangers pour porter atteinte à la stabilité de l'Algérie»

par R. N.

Le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani, a estimé, hier lors de Forum de la Chaîne 1, que «la Radio algérienne est devenue un acteur incontournable dans l'accompagnement des efforts de l'Etat pour construire une nouvelle Algérie, à travers ses chaînes nationales et thématiques et ses antennes régionales qui transmettent la bonne information au citoyen et l'impliquent dans la construction du pays».

«La radio algérienne a eu un rôle majeur, que ce soit lors de la guerre de Libération ou après l'indépendance, ainsi que ces dernières années en accompagnant le processus de construction d'une Algérie nouvelle», a ajouté l'intervenant. Le ministre de la Communication a, également, estimé que «les médias nationaux, surtout les médias lourds, ont toujours été des médias de défis, et que la radio algérienne prouve, chaque jour, qu'elle est aux côtés de toutes les forces vives du pays et constitue un rempart solide dans la défense des intérêts du pays». Bouslimani a appelé les médias algériens à «avoir une attitude proactive pour défendre les intérêts algériens», appelant à «mettre en valeur la véritable image du pays dans tous les domaines».

L'invité du Forum de la Chaine 1 a déclaré aussi que le choix par l'UNESCO du slogan «La radio et la paix», pour célébrer la Journée internationale de la radio, correspondant au 13 février de chaque année, est une «preuve de l'importance de ce média lourd», ajoutant que la Radio algérienne «restera le porte-parole de tous les peuples libres, et celle de tous les peuples qui luttent pour leur liberté, à l'instar des peuples palestinien et sahraoui».

«Le ministère de la Communication travaille, ajoute l'intervenant, en application des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à développer et mettre à niveau ce secteur à travers un plan d'action global visant à réviser les lois sur les médias qui ont été présentées devant le Parlement pour être débattues».

«Ces lois réglementeront le secteur des médias en Algérie, comme en témoigne le fait que 16 chaînes privées se sont, désormais, abritées au niveau de l'Entreprise de radiodiffusion nationale, pour travailler en toute transparence, après avoir activé de manière illégale».

Par ailleurs, le ministre de la Communication est revenu sur «l'exfiltration de la nommée Amira Bouraoui par les Français», soulignant que «cet incident a fait tomber les masques et qu'il est devenu clair pour l'opinion publique algérienne qu'il y a des gens qui appliquent des agendas étrangers pour porter atteinte à la stabilité de l'Algérie». Il a expliqué que «Amira Bouraoui était au premier rang de ceux qui visaient à entraîner la jeunesse algérienne à la destruction du pays», «et il s'avère, après, qu'elle détenait la nationalité française», a-t-il ajouté.