La reprise des entrainements
au MC Oran a eu lieu avant-hier après que les joueurs aient été rassurés par le
wali d'Oran, Said Sayoud,
sur la régularisation de leur situation salariale. Cela sera-t-il suffisant
pour combler le déficit physique après un mois d'inactivité ? Une chose est
sûre : la reprise du championnat s'annonce compliquée pour les Oranais du Mouloudia qui risquent de payer cash cette période de repos
prolongée. Après plusieurs rencontres avec les actionnaires et le staff
technique du MCO, en présence de certains joueurs, la situation vient de se
débloquer. Première décision: Sebaâ
Bachir vient d'être désigné comme président intérimaire du club, en attendant
que la situation s'éclaircisse à la SSPA. Il y a eu également des changements
au club amateur. La rencontre exigée par le wali d'Oran avec les représentants
du MC Oran, en l'absence de certains dirigeants du club, a mis à nu les
carences de la gestion de la SSPA. Il n'est pas écarter de voir le premier
magistrat de la wilaya, dissoudre la SSPA. A la fin des débats, le wali d'Oran
a, encore une fois, demandé aux concernés de céder les actions au club amateur.
Pire encore, le premier responsable de la wilaya a menacé de saisir la justice
en déposant plainte contre la gestion du club depuis 1998. Selon notre source,
le CSA deviendra actionnaire majoritaire de la SSPA. Cela pourrait être une
issue réglementaire qui pourrait faciliter la venue d'une société étatique,
comme souhaité par les milliers de fans du Mouloudia
qui exigent également le départ de tout le monde. On en saura davantage dans
les prochains jours. En somme, l'éclaircie n'est pas pour demain au MC Oran qui
s'est contenté des seconds rôles dans un championnat où l'équilibre financier
n'a jamais été respecté. La gestion approximative, pour ne pas dire
catastrophique, l'intérêt personnel, l'absence de contrôle des deniers de
l'Etat, la négligence des jeunes catégories et cette opposition qui ne veut pas
dire son nom ont fini par « tuer » le Mouloudia
d'Oran sans pour autant oublier les « spécialistes » du populisme. A présent,
le wali d'Oran compte utiliser toutes les voies réglementaires pour assainir la
situation. C'est de bon augure pour l'avenir du club-phare de l'Ouest, mais
cela passera également par la venue d'une société étatique pour une meilleure
vision dans la gestion et un changement à tous les niveaux.