Avoir des idées et imaginer des trucs de génie n'est pas donné à tout le monde. Il y a toujours eu des gens doués qui inventent et qui font travailler leur cervelle pour pondre des concepts utiles à la société. Les idées émanent de l'intelligence et de la recherche subtile. Chez l'être humain, « El mokh » est le principal déclencheur de l'idée. Les gens lorsqu'ils sont admiratifs de quelqu'un de studieux ils disent souvent, « Hadhek mokh !».

Qui ne connaît pas le savant Archimède et de l'exclamation « Eureka », c'est-à-dire « j'ai trouvé ». Il faut se creuser ou faire travailler ses méninges est une vieille expression pour pousser quelqu'un à faire travailler ses neurones, pour solutionner un problème. Et ce ne sont pas les idées qui manquent, comme on dit, mais « hatli l'mokh » pour les développer sur le terrain et nous faire sortir de la mélasse discontinue. Une fois, un homme politique qui parlait du cerveau algérien au cours d'un speech a dit, « le cerveau algérien « mazal » dans un état « WW », plombé dans sa boîte d'origine ». Les débrouillards, les astucieux, les audacieux, les chercheurs, sont des gens ingénieux qui font fructifier leurs idées pour faire des trouvailles utiles qui facilitent la vie dans la société. Hélas, dans cette existence mouvementée, il n'y a pas uniquement des gens qui développent des idées constructives et bénéfiques pour la société. Il y a aussi beaucoup de gens qui ont des idées noires et qui sont animés par la destruction et le mal, et qui baignent dans le vice et la violence. Attention ! Il ne faut pas comprendre que tous les « mkhakh » qui existent sur cette terre ont un cerveau qui fonctionne logiquement et comme il se doit. Dans la définition familière du « mokh », il y a l'intelligent, le doué, le créateur et le génie. Et dans un autre sens, péjoratif celui-là, il y a l'écervelé, l'autre « mokh », le nul, le stupide, le médiocre et le demeuré avec un cerveau plombé. Dans cet ordre d'idées, les plus doués rivalisent d'imagination pour être au top.

Le cerveau est un organe plein d'énergie, c'est le chef principal du corps, il ne s'use que si l'on s'en sert. Et dans cette drôle de vie on peut trouver des gens très importants, qui n'ont que faire d'un cerveau, parce qu'ils ne l'utilisent pas souvent quand ils réfléchissent. Je me rappelle de ma belle jeunesse avec les amis de l'époque et je me souviens des plaisanteries qui nous réjouissaient dans le groupe d'amis dans lequel, il y avait quelqu'un qui n'aimait pas qu'on l'interpelle par son sobriquet «mokh el far » (cervelle de souris), qui lui était collé , cela le rendait fou de colère et le mettait dans tous ses états, « yetnerva », facilement contre tout ce qui est devant lui , à cause de cette boutade qu'il ne supportait pas.