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Maintenant
que la partie saoudienne s'y est investie fidèlement, on peut espérer une
baisse du coût du Hadj et de la Omra.
C'est le ministre saoudien du Hadj et de la Omra, Tawfik Ben Fawzan Al-Rabiah, qui a révélé, lors de sa rencontre, hier, à Alger,
avec le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs,
Youcef Belmehdi, la mise en train de deux initiatives
dans « l'objectif de réduire les coûts du Hadj et de la Omra
».
La première, explique le ministre saoudien, est l'ouverture de la concurrence entre les fournisseurs de services Hadj et l'amélioration de la qualité des prestations dans les Lieux saints». Quand on sait que le coût du pèlerinage, grand et petit, repose sur les tarifs de restauration, d'hébergement et de transport pratiqués en Arabie Saoudite, cette ouverture de la concurrence est de nature à faire baisser les prix et entraîner une réduction du coût du Hadj et de la Omra. Quant à la deuxième mesure, elle consiste, toujours selon les explications du ministre saoudien, à «réduire le montant d'assurance de 63% pour la Omra et de 73% pour le Hadj avec le maintien des mêmes services médicaux», a ajouté M. Al Rabiah. Tout sera plus clair sur ce plan après la visite de la délégation de préparation à l'Arabie Saoudite, comme l'a laissé entendre le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue saoudien à l'issue d'une séance de travail concernant le Hadj 1444/2023, lors de laquelle les deux parties ont passé en revue les principales prestations et facilitations prévues pour cette saison. Soulignant à cet égard qu'il s'agissait de la première visite du genre effectuée par un ministre saoudien du Hadj et de la Omra, M. Belmehdi a précisé que cette visite était de nature à contribuer à «l'amélioration des services du Hadj et de la Omra» à la faveur de «plusieurs facilitations» qui seront mises en place après la visite en Arabie Saoudite de la délégation algérienne. Dans ce sillage, M. Belmehdi s'est félicité de «la coopération des autorités saoudiennes avec l'Algérie pour faciliter les procédures aux hadjis algériens», mettant en exergue «les solides» relations bilatérales. Tout en affirmant que son département visait, à travers l'Office national du pèlerinage et de la Omra (ONPO), à engager «une action méthodique pour aplanir les difficultés et relever les défis afin de fournir les meilleures prestations et prise en charge du hadji algérien». Ne pas limiter les relations entre l'Algérie et l'Arabie Saoudite au Hadj et à la Omra Pour sa part, le ministre saoudien qui a qualifié la rencontre de «fructueuse», a passé en revue les différentes facilitations fournies par l'Arabie Saoudite pour permettre aux hadjis d'accomplir les rituels du Hadj dans d'excellentes conditions, notamment par «l'allègement des procédures et le développement des législations», dont les services supplémentaires au profit des hadjis tels que «la prolongation du visa de la Omra de 30 à 90 jours» et « un visa qui est désormais électronique et délivré en moins de 24 heures ». Le ministre saoudien a fait savoir que tous types de visas étaient valables pour effectuer la Omra (tourisme ou visite), permettant au détenteur du visa «Omra» de se rendre à l'ensemble des villes et sites dans le Royaume. Concernant les femmes, le ministre saoudien a fait état d'annulation de la condition du mahram. A cette occasion, M. Al Rabiah a annoncé «le lancement de la plateforme www.Nusuk.sa pour faciliter les procédures d'entrée aux Lieux saints et Médine, choisir les services de transport et de logement outre la réservation des vols». Par ailleurs, le ministre du Tourisme et de l'Artisanat Yacine Hamadi a reçu, hier même, le ministre saoudien du Hadj et de la Omra, et ce, dans le cadre des échanges sur les opportunités de coopération touristique entre l'Algérie et le Royaume d'Arabie Saoudite hors la saison du Hadj et de la Omra. A l'issue de l'audience, M. Hamadi a affirmé que cette rencontre a permis d'»évoquer les opportunités de coopération entre les deux pays en matière d'attractivité touristique, pour ne pas limiter les relations entre l'Algérie et l'Arabie Saoudite dans le domaine du tourisme au Hadj et à la Omra, et les promouvoir en vue d'échanger les délégations touristiques entre les deux parties». Il a également saisi cette occasion pour présenter au ministre saoudien «les opportunités d'investissement en Algérie à la faveur de la nouvelle loi sur l'investissement, notamment dans le tourisme saharien et thermal», évoquant «les modalités de promotion du tourisme pour inclure le tourisme sportif et médical». Pour sa part, le ministre saoudien du Hadj et de la Omra a qualifié la rencontre de «fructueuse en ce sens qu'elle a permis de souligner l'importance d'encourager les touristes saoudiens à venir visiter l'Algérie en vue de découvrir son riche patrimoine historique et naturel, mais aussi afin de consolider les liens étroits entre les deux peuples». Le ministre saoudien a, à cette occasion, appelé les investisseurs saoudiens à «explorer les opportunités d'investissement en Algérie, aussi bien dans le secteur du tourisme que dans d'autres secteurs» en vue de consolider les relations bilatérales, saluant «le saut qualitatif» réalisé par l'Algérie dans ce domaine. |
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