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« Nous allons
faire de 2023 pour notre enseignement supérieur, l'année de l'intelligence
artificielle. Nous allons lancer des offres de formation en relation avec
l'introduction de cette discipline. L'université se développe avec le
développement de la société.
Il faut qu'elle soit en adéquation avec la demande de la société. Aujourd'hui, le numérique est devenu le passeport vers la croissance. L'université doit être le point nodal du carré magique : recherche, innovation, création de richesse et création d'emplois », a déclaré, hier, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, au Forum de la Chaîne 3 de la Radio algérienne. L'intervenant a insisté sur l'importance du nouveau mécanisme « un diplôme? une start-up », ceci permettra de « former les étudiants vers les métiers d'avenir, notamment la création de leurs entreprises », précise-t-il. Selon lui, « cette nouvelle politique peut permettre la création d'un gisement d'emplois », révélant que « depuis le mois d'octobre dernier, nous avons comptabilisé autour de 10.000 projets innovants ». Et d'ajouter : « Depuis septembre dernier, nous comptons 290 brevets déposés. Le total pour l'ensemble de l'année 2022, c'est 310 brevets. Comparativement à 2021 où le nombre de brevets déposés était de 97, il y a donc une évolution. Avec la nouvelle règle, ça a attiré les étudiants à déposer des brevets d'invention de leurs projets et ainsi faire du transfert technologique, créer leurs start-up et participer au développement local ». Des mesures incitatives au profit du corps enseignant Dans le même sillage, le ministre a fait état de « mesures incitatives » destinées aux enseignants et formateurs, dont une « prime de 100.000 DA pour chaque projet ». « L'enseignant formateur peut organiser deux projets en même temps. On verra par la suite comment on pourra augmenter ces indemnités », a-t-il affirmé, précisant que les enseignants peuvent aussi créer leurs bureaux d'études. « C'est de cette façon qu'ils peuvent constituer une source de financement et de compétences pour leurs établissements », explique M. Baddari. Par ailleurs, le ministre a annoncé que « 80% des enseignants universitaires bénéficieront de l'accompagnement en matière d'apprentissage de langue anglaise, notamment via la nouvelle plateforme numérique MERS_EDX. C'est une plateforme unique en Afrique. Jusqu'à hier, nous avons compté 30.000 inscrits. Il s'agit d'une formation cadrée et qui permet d'atteindre le niveau B2 ou C1. C'est un niveau qui va permettre à nos formateurs de communiquer (en anglais) de manière scientifique avec l'apprenant, de communiquer dans des conférences, de lire tout ce qui a lien avec le savoir ». Lors de cette rencontre, le ministre a annoncé également l'élaboration d'un texte en relation avec le statut de l'enseignant universitaire. « Nous avons pratiquement fini l'élaboration de ce texte. Il sera soumis aux instances compétentes dans les deux semaines à venir », dit-il, précisant qu'il s'agit d'une nouveauté ayant pour but d'améliorer la situation de l'enseignant universitaire. Il a également annoncé que le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a baptisé la journée du 14 novembre « Marhaban day » qui sera fêtée par les étudiants étrangers dans leur deuxième pays, l'Algérie. |
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