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«L'Algérie
commencera à produire localement de l'insuline dès le 10 janvier prochain», a
indiqué, hier mardi, le ministre de l'Industrie pharmaceutique, Ali Aoun. Lors
d'une tournée qui l'a mené à plusieurs établissements pharmaceutiques au niveau
du pôle industriel de Sidi Abdellah, Ali Aoun a déclaré que l'usine d'insuline
de Oued Smar (Alger) «entrera en production le 10
janvier prochain, avec l'objectif d'arriver à couvrir 50% des besoins
nationaux», a-t-il rappelé.
Au sujet de rupture de stocks de certains médicaments de lutte contre le cancer, le ministre a indiqué qu'il s'agit de cinq (05) médicaments, «qui ont été importés et qui se trouvent actuellement au niveau de l'aéroport», a-t-il rassuré. A l'issue de sa visite, le ministre de l'Industrie pharmaceutique a appelé les différents responsables à augmenter les capacités de production et à intégrer des médicaments à forte valeur ajoutée pour remplacer les importations. Le ministre n'a pas manqué également de rappeler aux chefs d'entreprises du secteur leur responsabilité en matière d'approvisionnement en matières produites localement ou importées par «Sanofi» par le biais d'un «contrôle strict des établissements pharmaceutiques pour la distribution en gros». Dynamiser la production locale pour couvrir les besoins du marché national, constitue la «nouvelle stratégie de promotion de l'industrie pharmaceutique en Algérie», a souligné le ministre. Trois nouvelles unités de production d'insuline vont entrer en service en 2023, avait déclaré le 20 novembre dernier, le ministre de l'Industrie pharmaceutique, Ali Aoun. Ce dernier avait également révélé que l'insuline n'est pas produite en Algérie à ce jour mais importée de l'étranger, «ce qui nous coûte plus de 400 millions de dollars par an». Au sujet des compléments alimentaires, Ali Aoun a indiqué que ses services vont renforcer le contrôle sur ces produits, «qu'ils soient produits localement ou importés», a-t-il souligné. «Mes services, en collaboration avec deux autres ministères, sont en train de préparer un texte juridique pour réglementer cette activité», a-t-il dit, ajoutant que «la plus grande rigueur sera observée dans le traitement de ce dossier». L'Algérie importe pour 500 millions d'euros par an de compléments alimentaires, dont «certains ne respectent pas les normes», avait déjà déploré le ministre de l'Industrie pharmaceutique. |
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