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Le président-directeur
général de la Holding Textiles & Cuirs «GETEX» Spa, Toufik Berkani, qui était, hier, l'invité de la Radio nationale
?Chaîne 1', a affirmé que le groupe «cherche à avoir une meilleure place sur le
marché national et à s'adapter aux évolutions mondiales» en intégrant la
«spécialisation de la filière textile et cuir dans les Universités et les
Centres de formation professionnelle», ainsi qu'en concluant des partenariats
avec des entreprises étrangères.
«Nous avons pu, grâce notamment à la volonté politique des dirigeants du pays, récupérer notre place sur le marché national et nous travaillons, pourquoi pas, à améliorer davantage nos parts dans l'export», a-t-il affirmé. Selon l'intervenant, le chiffre d'affaires des filiales de GETEX est estimé à «plus de 10,79 milliards de dinars (MDA)» et l'objectif est «d'atteindre 26 MDA à partir de 2023». L'intervenant affirme que le complexe « GETEX » travaille à l'amélioration et à la commercialisation des produits algériens à travers ses six branches. Ces branches sont : «Algérienne des textiles»TEXALG»» (11 unités de production), «Entreprise Confection et Habillement «EPE C&H Fashion» », «Entreprise Algérienne du cuir et dérivés «ACED ? Spa»» (6 unités de production), «Entreprise Textiles Divers Algérie «EPE TDA» » (6 unités de production), et «Leather Industry» (EPE). A ces filiales, il faut ajouter la branche de distribution «Jacket's Club» une entreprise spécialisée dans la vente de produits textiles, confection, bonneterie, cuir, et autres produits du groupe GETEX. Interrogé sur la démarche adoptée pour se replacer sur le marché national, l'intervenant affirme qu'une des principales idées est de «ne plus renouer avec les pratiques du passé». «D'où la nécessité de travailler constamment à l'amélioration de nos produits, mais également le service qui va avec. Nous devons nous adapter aux changements économiques. La crise Covid-19 nous a permis d'apprendre des leçons précieuses sur la nécessité d'une relance de notre secteur», affirme encore Toufik Berkani. Parmi les problèmes que rencontre le secteur, l'intervenant fait état d'un «manque de formation de la main-d'œuvre», mais également de la «dépendance envers la matière première importée, en particulier dans la branche textiles». «Nous sommes à la recherche d'opportunités de substitution de cette matière première sur le marché national. Nous cherchons à diversifier les sources d'approvisionnement. Et le pays dispose de ressources pour développer cette matière première en procédant, notamment, à des partenariats avec d'autres secteurs», affirme encore l'invité de la Chaîne 1. «Nous utilisons deux principales matières premières dans la branche textile : le coton et les fibres synthétiques. Dieu merci, les autorités ont décidé de lancer des projets de culture du coton. Et il y a l'industrie pétrochimique qui peut nous aider à assurer la substitution des fibres synthétiques. Quant à l'industrie du cuir, l'Algérie détient une formidable ressource animale, environ 35 à 40 millions de têtes d'ovins et caprins, ce qui nous assure un taux d'intégration de l'ordre de 80 à 85%», ajoute M. Berkani. L'intervenant s'est également exprimé sur l'accord, signé en novembre dernier, avec le partenaire turc, dans le cadre d'un projet considéré comme l'un des pôles industriels les plus importants d'Afrique, pour échanger des expériences, des technologies et des connaissances afin de reconquérir la part du complexe sur le marché national et d'aller en Afrique, indiquant au passage que GETEX exporte pour «plus de 2 milliards de dinars de produits algériens vers l'Europe et l'Afrique». |
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