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Misserghine, Bir El Djir, Es-Sénia...: Les communes s'attaquent aux marchés informels

par K. Assia

Les services de la commune de Misserghine ont procédé, il y a quelques jours, au démantèlement du marché informel érigé au niveau du pôle urbain Ahmed Zabana. Selon les services de la commune de Misserghine, le maire, en coordination avec la Gendarmerie nationale, a supervisé cette opération de démantèlement qui a ciblé une zone de commerce informel dans la cité des 4.000 logements située dans le pôle urbain Ahmed Zabana. Auparavant, deux autres marchés informels ont été démantelés par la force publique à Haï Es-Sabah et Es-Sénia. La semaine dernière, en application des directives du wali d'Oran, les services de la commune de Bir El Djir ont procédé à l'éradication du marché informel de l'USTO et le transfert de plus d'une cinquantaine de marchands vers le nouveau marché de proximité « Bouzghoub Tayeb » sis à la cité 790 logements USTO. Un véritable soulagement pour les marchands qui squattaient l'espace public mais surtout pour les habitants mitoyens au marché. Depuis plusieurs mois, les riverains se plaignent de l'insalubrité des lieux et ont à maintes reprises appelé les services concernés pour éradiquer ce marché. Au fil des mois, ce marché improvisé est devenu un véritable point noir en termes d'hygiène et de salubrité publique. Il y a quelques mois, les habitants de Hosn El-Djiwar), au quartier de l'USTO, avaient lancé un énième appel aux autorités locales et au sujet de l'espace squatté par des marchands ambulants qui, au fil des mois, ont fini par le transformer en marché illicite. Selon les responsables de la commune, ces opérations de démantèlement des marchés informels qui se poursuivront à travers toute la commune, n'ont pas pour but de priver les concernés de moyens de subsistance, mais d'instaurer l'ordre et de respecter les lois. Ces opérations ont été saluées par les habitants des quartiers avoisinants qui se disent satisfaits de cette mesure qui a libéré les venelles des cités de l'anarchie. Outre le risque omniprésent d'accidents, c'est surtout la prolifération de décharges sauvages qui inquiète les riverains. En effet, ces marchés informels sont à l'origine des nombreux points noirs, d'où se dégagent des odeurs nauséabondes.