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Les membres de la Coordination
nationale des enseignants contractuels ont salué les décisions prises par le
président de la République, lors du Conseil des ministres tenu dimanche
dernier, notamment celle relative à leur titularisation.
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a ordonné, lors du dernier Conseil des ministres, la titularisation immédiate de l'ensemble des enseignants contractuels du secteur de l'éducation. Le ministère de l'Education nationale a, pour sa part, entrepris tout de suite après, les démarches nécessaires pour la réussite de cette opération très attendue par les enseignants contractuels. Et ce, en procédant à l'installation d'une commission chargée de l'encadrement et du contrôle de la mise en œuvre efficace de la décision du président de la République. Cette commission présidée par l'inspecteur général du ministère de l'Education nationale a été installée pour assurer le suivi, l'encadrement et le contrôle de la mise en œuvre efficace de cette opération, qui vise à titulariser 59.987 enseignants contractuels dans le secteur de l'éducation. Le ministre de l'Education, Abdelhakim Belaabed, a salué «la décision stratégique, importante et sage prise par le président de la République, portant titularisation immédiate de l'ensemble des enseignants contractuels du secteur de l'éducation, une décision qui permettra d'apporter davantage de stabilité au secteur». En soulignant que «les enseignants contractuels ont acquis une expérience suffisante du fait qu'il ont travaillé avec le même titre pendant plusieurs années. M. Belaabed a donné des instructions strictes pour mettre au point toutes les procédures et finaliser le processus d'intégration des enseignants contractuels concernés dans les plus brefs délais, avec un suivi immédiat via la plateforme numérique du secteur de l'Education nationale dans son volet relatif aux ressources humaines. Contacté par nos soins, Maamri Rabah, enseignant contractuel et membre chargé de l'information au sein de la Coordination nationale des enseignants contractuels, a salué la décision du président de la République en la qualifiant de «courageuse et apaisante». Il dira: «Nous nous sommes battus pour notre intégration dans le corps de l'éducation nationale en tant que fonctionnaires permanents dans le secteur, et ce, durant des années». Il poursuit: «Nous avons frappé à toutes les portes, nous avons compris que la solution viendrait du président de la République, donc, nous avons saisi le premier magistrat du pays et le médiateur de la présidence ainsi que le Premier ministère ». Il précise: « Nous sommes satisfaits, contents et soulagés, car nous sommes aujourd'hui des fonctionnaires à part entière». En poursuivant: «Cette décision donnera à coup sûr de la confiance et de la détermination à nos élites et aux diplômés universitaires». Boualem Amoura, président du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), a affirmé au Quotidien d'Oran que la décision d'intégration des enseignants contractuels est à saluer «car avant tout, c'est notre revendication, et parce que nous sommes convaincus que le secteur ne doit pas fonctionner avec ce nombre important d'enseignants contractuels, du moment que nous militons pour une école publique de qualité». Et de préciser que «cela va aussi apporter une certaine stabilité au secteur et aussi la stabilité pour cette catégorie d'enseignants qui, pour certains d'entre eux, ont plus de quatorze années d'ancienneté», ajoutant que ces derniers «ont acquis une certaine expérience que nous ne devons pas perdre». Il dira que «près de 60.000 enseignants contractuels, ce n'est pas acceptable dans un secteur aussi stratégique que le secteur de l'éducation ! Nous pouvons accepter à la rigueur 3 à 5% d'enseignants contractuels seulement en cas de besoin pressant ». Contacté par nos soins, Abdelouahab Lamri Zegar, porte-parole de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), a affirmé que son syndicat a apprécié « les décisions du président de la République ». Notamment, dit-il, celle relative à l'intégration de près de 60.000 enseignants. En précisant : « Le fait que le président ait décrit la profession d'enseignant comme une mission noble différente de la fonction administrative, c'est déjà là un grand pas et une reconnaissance qui consolidera la place de l'enseignant dans le secteur et dans la société ». «Une reconnaissance et des décisions qui sont conformes à la vision et aux revendications de notre syndicat», conclut-il. |
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