Le ministre de la Santé Abdelhak Saihi a tenu à rassurer quant à la disponibilité des médicaments destinés au traitement du cancer et d'autres maladies, lors d'une visite qu'il a effectuée hier samedi au service d'oncologie de l'Etablissement public hospitalier (EPH) de Rouiba (Alger), accompagné de la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouter Krikou. Cette visite qui intervient à l'occasion de la clôture du mois d'Octobre rose de sensibilisation sur la prévention contre le cancer du sein, a permis au ministre de la Santé de rassurer les malades du cancer quant à la disponibilité de médicaments, touchés par une pénurie ces derniers mois. «Ces médicaments sont désormais disponibles grâce aux mesures prises par le groupe Saïdal et la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH)», a déclaré Abdelhak Saihi, relevant que la PCH se chargera de la distribution de tous ces médicaments dans l'ensemble du territoire.

Le ministre de la Santé a également expliqué que sa visite à l'EPH de Rouiba en compagnie de la ministre de la Solidarité nationale «vient d'abord pour s'enquérir de la situation des patients dans le service oncologie, mais aussi pour inaugurer un centre de radiothérapie destiné aux cancéreux». Ce centre, «qui accueillera les patients de l'est de la capitale, permettra d'atténuer la pression sur le centre Pierre et Marie Curie (CPMC) à Alger», a ajouté Saihi, annonçant, dans le même cadre, l'ouverture d'un centre similaire au centre hospitalo-universitaire (CHU) Isaad Hassani de Beni Messous, destiné à la prise en charge des patients d'Alger Ouest.

Pour sa part, Kaouter Krikou s'est félicitée du «niveau de conscience» des citoyennes, relevé à travers ses visites dans différentes régions du pays dans le cadre de la campagne nationale de lutte contre cette maladie. Elle a également mis en exergue les efforts fournis par les cellules de proximité du secteur de la Solidarité nationale en matière de sensibilisation au dépistage précoce du cancer du sein, notamment dans les zones reculées. La ministre a réitéré, par la même occasion, la disposition de son secteur à coordonner avec celui de la Santé dans le but de sensibiliser les femmes sur le traitement en poursuivant la campagne tout au long de l'année.