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Cette première journée thématique nationale sur la
schizophrénie, organisée samedi dernier, à l'hôtel Renaissance de Tlemcen,
s'adressait à tous les acteurs concernés par la santé mentale et la
psychiatrie, à savoir : les médecins psychiatres et paramédicaux du soin, les
professionnels du social, du médicosocial, de l'insertion, de la prévention
ainsi que les personnes souffrant de troubles psychiques et leurs familles.
Elle a été inaugurée par le directeur de la Santé et de la population (DSP),
Mansour Boukhiar en présence d'éminents spécialistes
en Santé mentale et psychiatrie. Ces derniers se rencontreront, aujourd'hui,
pour aborder les symptômes positifs de la schizophrénie, les symptômes négatifs
et cognitifs et autres, le traitement de la schizophrénie, les problèmes concomitants,
des cas cliniques sur la schizophrénie, la rééducation des personnes
hémiplégiques, le diagnostic de la schizophrénie son déclenchement et son
évolution ainsi que la détection des signes avant-coureurs de la schizophrénie
par ordinateur en écoutant la parole des patients. «C'est grâce à notre
Association de wilaya des médecins spécialisés en santé mentale et psychiatrie,
créée en 2018 et aussi le soutien et l'aide du directeur de la Santé et de la
Population, que nous organisons, pour la première fois, aujourd'hui cette
journée scientifique sur la schizophrénie. Cette maladie mentale complexe qui
affecte les pensées, les émotions et le comportement, de même que les relations
avec autrui et qui touche 1 à 2% des 2 sexes de la population générale, mais
elle est légèrement plus fréquente chez les hommes. Le premier épisode se
produit d'ordinaire entre la fin de l'adolescence et le début de la vingtaine,
et il survient généralement plus tôt chez les personnes de sexe masculin, mais
il arrive que la maladie fasse une apparition plus tardive. Donc c'est une
occasion pour des psychiatres exerçant dans plusieurs régions d'Algérie qui
partageront leurs expériences à l'instar de ceux des hôpitaux d'Alger, Blida,
Sétif, Annaba, Cheraga, Oran, Sidi Bel-Abbès, Ain Témouchent et
Tlemcen», a expliqué Hassane Boucif,
chef de service de psychiatrie du CHU de Tlemcen, lors d'un point de presse
organisé en marge de cet évènement.
Pour sa part, le DSP de Tlemcen a fait savoir, qu'une enveloppe financière de 70 milliards de centimes va être bientôt dégagée pour les besoins de réhabilitation des installations électriques, chauffage et climatisation et boiseries (Fenêtres et portes) ainsi que la rénovation des réseaux divers des services du CHU de Tlemcen. Il sera question également de l'inscription d'une opération d'aménagement et de rénovation du service de psychiatrie, qui n'arrive pas à assurer la bonne prise en charge des patients atteints de schizophrénie et de troubles bipolaires et la formation des étudiants et ce, malgré la délocalisation de certaines consultations d'enfants de cette structure de psychiatrie du CHU vers le Centre intermédiaire de soins d'addictologie implanté à Kiffane. Ce projet est en cours de discussion entre les responsables concernés pour l'extension de la structure exiguë de psychiatrie. Par ailleurs, M. Boukhiar a annoncé que des démarches sont en cours pour lancer les travaux de construction d'un nouvel hôpital de 60 lits dédié à la psychiatrie dans la région de Maghnia. L'étude de ce projet géré par la direction des Equipements a été achevée et son lancement est prévu d'ici la fin de l'année en cours. |
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