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Oran :
Bir El Djir: Etude des dossiers d'une quarantaine de familles exclues du relogement
par D. B. ![]() Sur instruction du wali
d'Oran, les services de la commune de Bir El Djir ont entamé l'étude des dossiers des recours déposés
par une quarantaine de familles exclues du relogement du site du bidonville Flalis, il y a plus d'une année, indiquent les services de
la wilaya. L'étude de ces dossiers devrait permettre de rétablir ces familles
dans leurs droits et leur attribuer des logements décents si leurs recours s'avèrent
fiables. En effet, il y a une vingtaine de jours, le wali d'Oran, M. Saïd Sayoud, avait annoncé que le dossier des familles exclues
de l'opération de relogement ayant touché il y a plus d'une année, le
bidonville « Flalis » commune de Bir
El Djir sera ouvert de nouveau. « J'ai donné des
instructions au chef de daïra pour ouvrir de nouveau le dossier d'une
quarantaine de familles exclues de l'opération de relogement. Chaque famille
ouvrant droit au logement sera réhabilitée et prise en charge », a-t-il souligné. Les opérations de démolition des
constructions précaires et d'éradication des bidonvilles, constituent un
«casse-tête» pour les autorités locales. Malgré les efforts des autorités
locales, les habitants des sites concernés par le relogement ne cessent de
parler de favoritisme, passe-droits. Le wali a ajouté que « toutes les
commissions d'attribution de logement travaillent en coordination avec les
comités de quartiers dans la transparence totale ». L'attribution des logements
constitue un véritable casse-tête chinois pour les autorités. Chaque relogement
génère entre 10 à 15% de recours exprimés par des protestataires qui se sentent
injustement écartés ou des mécontents non satisfaits des logements. En effet,
les familles, exclues du relogement du bidonville de Douar Flalis,
avaient maintes fois lancé un appel en direction du wali pour se pencher sur
leur cas. Selon des représentants des familles, les concernés ont été exclus de
l'opération de relogement qui a ciblé 162 familles au niveau du bidonville de
Douar Flalis en juillet 2021.
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