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moins de 238 familles vivant dans des habitations précaires et insalubres à Es-Sénia (Oran) ont été relogées mercredi après acceptation de
leurs recours, a-t-on appris auprès des services de l'Office de promotion et de
gestion immobilière (OPGI). Ainsi, l'opération de relogement coïncidant avec la
rentrée scolaire a permis à 184 familles du bidonville «CUMO» d'être
transférées à leurs nouvelles habitations dans la cité 1.000 logements de type
public locatif, dans la commune de Bethioua, de même
que 54 autres vivant dans un site d'habitat précaire de «Sbika»
ont bénéficié de nouveaux appartements dans la cité de 3.000 logements à Oued Tlélat, a-t-on souligné de même source.
L'examen des dossiers par les services de la daïra d'Es-Sénia s'est soldé par l'acceptation de 238 recours formulés par les occupants des deux sites précaires, a-t-on indiqué. Il y a lieu de signaler que le wali d'Oran M. Saïd Sayoud a rassuré auparavant que tous les dossiers introduits par les exclus de cette opération de relogement seront étudiés en toute transparence et conformément à la loi. Le wali avait aussi ajouté que toute personne ayant pris possession d'un logement sans avoir le droit sera poursuivie en justice et le logement restitué. «Donnez- nous les noms des gens qui ont bénéficié de logements sans en avoir le droit, et nous lancerons en leur encontre les procédures judiciaires », a-t-il ajouté en s'adressant aux citoyens. Pour rappel, le chef de daïra avait déclaré que la liste des bénéficiaires des 1.514 des logements de type LPL (logement public locatif) appelé communément logement social au profit des occupants des bidonvilles de la CUMO et Sebika a été effectuée sur la base du recensement qui a eu lieu en 2018. Les familles qui remplissent les critères exigés par la commission d'attribution de logements, à savoir leur recensement et la scolarisation de leurs enfants avant 2018 seront rétablies dans leurs droits, indique-t-il. Il s'agit de 903 familles de la CUMO relogées à la cité 1.000 logements dans la commune de Bethioua et 611 familles du site Sebika relogées à la cité 3.000 logements à Oued Tlélat. Une fois les familles relogées, les habitations de fortune ont été éradiquées et l'assiette récupérée par les pouvoirs publics. La cité universitaire aurait dû être rasée, conformément à la décision de l'Office national des œuvres universitaires (Onou) datée du 14 février 2005, et qui avait recommandé la mise sur pied d'une commission de liquidation de la cité. Dans cette zone, des familles ont trouvé refuge grâce à la complicité de certaines parties, alors que le bidonville Sebika, érigé illicitement depuis 2003 et 2004 a engendré des préjudices financiers importants à la Société nationale du transport ferroviaire (SNTF) et ses clients notamment ceux qui empruntent la navette reliant Oran à Aïn Témouchent qui se trouvaient souvent bloqués à cause des manifestations. |
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