L'équipe nationale des moins
de 17 ans sera, cet après-midi, face à un nouveau défi en affrontant à Sig, son homologue de l'Arabie Saoudite dans un match
comptant pour les demi-finales de la Coupe arabe de cette catégorie d'âge.
Alors, les Verts parviendront-ils à sauter l'obstacle saoudien ? Même si les
dernières prestations n'ont pas été convaincantes, notamment sur le plan
collectif, il n'en demeure pas moins que les résultats sont là et que le rêve
est permis. A cet effet, les Algériens semblent, avec le soutien indéfectible
d'un public acquis tout à sa cause, pour composter leur billet pour la finale
de cette quatrième édition. Pour le coach national Arezki Roumane,
le match s'annonce difficile comme l'indiquent ses propos. «Nous allons
affronter la meilleure équipe dans ce tournoi. La sélection saoudienne renferme
en son sein de très bonnes individualités. Elle est également très compacte sur
le plan collectif, et prône souvent un jeu offensif. Mais cela ne veut pas dire
que nous allons nous présenter sur le terrain en victimes expiatoires, car nous
avons aussi des atouts à faire valoir», a-t-il
déclaré lors de la conférence de presse d'avant match. De son côté,
l'entraineur de la sélection de l'Arabie Saoudite, qui a étrillé l'Irak en
quarts de finale (4-1), Abdelwahab Al Harbi, estime que les deux sélections vont aborder la
partie «à chances égales. Certes, nous sommes en train de monter en puissance
au fil des matches dans ce tournoi, mais nous allons jouer contre une bonne
équipe algérienne. Il est difficile d'avancer le moindre pronostic, d'autant
que le niveau des deux formations est très rapproché», a-t-il
affirmé. En somme, les Verts n'ont pas droit à l'erreur et sont dans
l'obligation de répondre à l'attente de leurs supporters en laissant leur
empreinte sur cette édition.
Psychologiquement, les
protégés de Rezki Roumane
sont sur un nuage après un premier tour sans faute qu'ils ont terminé à la
première place de leur groupe et une qualification au carré d'as aux dépens de
la Tunisie aux tirs au but. Sur le plan de la récupération, les Verts disposent
d'un jour de récupération supplémentaire par rapport à leur adversaire et,
comme l'a clairement affiché le sélectionneur national, dans ce genre de
compétition, il est difficile de récupérer rapidement. « Etant donné que nous
avons évolué sur un terrain en mauvais état qui nous a obligé à faire des
efforts physiques supplémentaires », a ajouté le coach national. Les Algériens
devront tout de même rester sur leur garde devant le buteur Talel
Abou Bakr, auteur d'un triplé face à l'Irak, et qui
possède une remarquable force de pénétration sans pour autant oublier Naouaf Djenadi qui s'annonce
comme un élément à surveiller de près. Si l'Arabie Saoudite dispose d'un
excellent potentiel offensif, elle a, par contre, quelques défaillances
défensives notamment au niveau de l'axe central qui multiplie les erreurs de
placement devant des attaquants rapides et vifs. En tout cas, Rezki Roumane s'est dit, en
outre, optimiste «même s'il est difficile de gérer les émotions des joueurs de
cette catégorie d'âge», a-t-il dit. Le coach Abdelwahab Al Harbi, quant à lui,
a assuré que l'atout public, dont bénéficient les Algériens n'inquiète
nullement ses joueurs,» car ces derniers ont pris l'habitude d'évoluer sous la
pression du public adverse», a-t-il affirmé. A noter
que la deuxième demi-finale mettra aux prises le Maroc au Yémen ce soir sur le
même stade Kerroum Abdelkrim dont la pelouse est,
selon la DJS de Mascara, fin prête pour abriter ces deux rencontres.