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C'est la bonne nouvelle de cette fin d'été pour les vacanciers: la rentrée scolaire 2022-2023 a été fixée au 21
septembre 2022. Croyant que les grandes vacances déjà finies, une partie des
estivants, ont décidé de rejoindre leur domicile dès la fin du mois d'août pour
reprendre leur travail, tandis que d'autres se prélassent encore sur les plages
et sous le soleil et prolongeant avec gaieté leur vacance notamment dans les
plages de Moscarda 1 et Moscarda
2 et les belles plages de la ville de Marsat Ben M'hidi et Bider, qui font partie
des destinations préférées des vacanciers (nationaux et émigrés). C'est le cas
aussi pour ceux qui préfèrent se baigner en décalé, en quête de tranquillité,
choisissant comme d'habitude le troisième mois des grandes vacances de l'été. «
Je suis très content pour le report de la date de la rentrée des classes car il
fait toujours chaud. Cela permet à nos enfants de profiter encore de la plage.
J'espère qu'il y aura dorénavant bien plus de place pour poser sa serviette sur
le sable. Au mois d'août, il y avait beaucoup de monde, plus d'attente, trop
d'embouteillage dans les rues, on circulait difficilement et les plages étaient
moins accessibles », indique Youssef, père de famille de 60 ans résidant à Sidi
Bel-Abbès. Pour Rabéa, une
émigrée de 64 ans, en vacances pour quatre semaines au bled depuis le 29 août
dernier, ce sont les lieux moins bondés et la réservation plus facile des
hôtels de cette localité qui la séduisent en septembre par rapport au mois
d'août. Elle assure d'ailleurs que les prix d'hébergement sont moins chers que
durant le mois d'août. «Les tarifs sont plus abordables pour les hôtels, il est
même possible de trouver encore moins cher et les restos sont moins chargés, ce
qui n'est pas toujours le cas quand on prend le risque de venir en août. Il y a
aussi moins de monde dans le marché, il y a moins de bruit, la ville est moins
agitée et les cris des enfants sont moins stridents», affirme cette émigrée,
qui adore passer ses vacances au bord de la mer en décalé depuis plusieurs
années.
Il faut dire que partir à la plage quand d'autres sont au travail peut comporter certains avantages, comme l'explique Zhor, une émigrée de Marseille. « J'ai loué un bungalow spacieux à ?seulement' 4.000 DA la nuit au lieu de 8.000 DA au mois d'août. J'ai aussi trouvé pour ma sœur un appartement luxueux pour 8 personnes à 6.000 DA au lieu de 12.000 DA, il y a même des studios à 2.000 DA. En septembre, on trouve que des couples sans enfants, des couples avec des enfants en bas âge pas encore scolarisés et les retraités comme toujours». Cependant, si Marsat Ben M'hidi attire beaucoup de vacanciers, il n'en demeure pas moins que des problèmes récurrents d'égouts impactent cette petite ville, plus précisément au niveau de la ligne frontalière séparant l'Algérie et le Maroc. Des eaux usées et vannes, à l'odeur qu'on imagine, passent entre les deux territoires et se déversent directement dans la mer où nagent les estivants algériens. Ces problèmes d'écoulements et de mauvaises senteurs qui exaspèrent beaucoup de gens doit être résolu si l'on veut vraiment offrir de meilleures vacances aux estivants. |
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