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Dans un article publié vendredi,
le journal espagnol ?El Mundo' estime que «la crise
entre l'Algérie et l'Espagne a eu un impact sur l'industrie de la céramique et
le tourisme». «La rupture des relations commerciales, écrit ?El Mundo', a causé des pertes de 25
millions d'euros en seulement 50 jours, dans le secteur de la céramique». «La
crise diplomatique déclenchée entre l'Espagne et l'Algérie, en juin dernier, a
non seulement eu des conséquences dans le secteur de l'énergie mais a également
eu un impact sur l'industrie de la céramique et du tourisme», ajoute le journal
qui rappelle que l'Algérie a suspendu, le 8 juin 2022, le traité d'amitié «en
réaction à la décision du gouvernement de Pedro Sánchez
de soutenir le plan marocain d'autonomie au Sahara».
Il note également que la note de l'ABEF «a bloqué toutes les transactions avec l'Espagne». Selon la même publication, cette situation «a laissé le secteur de la céramique sans possibilité de commercer avec son deuxième marché d'exportation», enregistrant ainsi des «pertes de 25 millions d'euros», affirme El Mundo citant Fernando Fabra, président de l'Association espagnole des fabricants de frittes, d'émaille et de couleurs céramiques. «50 jours sans envoyer leur produit aux clients algériens, ce qui signifie qu'ils ont du mal à atteindre les 120 millions de chiffre d'affaires avec le pays d'Afrique du Nord prévus pour 2022 dans un contexte normal, dont ils ne savent toujours pas quand il pourra reprendre», affirme encore ?El Mundo'. En plus de l'industrie céramique, le journal rapporte que le secteur du tourisme a également été impacté par cette crise. «Une autre industrie à fort poids dans le PIB de la Communauté valencienne est le tourisme, qui a également ressenti le pincement de la crise diplomatique avec l'Algérie», écrit ?El Mundo'. Selon la même source, le tourisme dans cette région «commence à atteindre les niveaux pré-pandémiques de l'été 2019 avec une occupation des hôtels qui a clôturé juillet avec des données d'occupation qui dépassent 85% en moyenne». Mais, ajoute le journal, «la direction de l'hôtel valencien met l'accent sur la perte du visiteur algérien : sur les 20.000 places enregistrées à l'aéroport d'Alicante en 2019, il est passé à zéro cet été». «Le client hôtelier de ce pays, bien qu'il n'ait pas une part de marché significative, car il était d'environ 1%, en 2019, avait une capacité de dépense et de consommation élevée», selon un représentant d'une association espagnole d'opérateurs de tourisme et d'hôtellerie de la région de Valencia (Hosbec). |
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