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Le conseil national
autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (Cnapeste) dénonce « le flou » qui entoure, selon ses
membres, la rentrée scolaire 2022-2023. Les membres du Conseil national font
état de certaines ambiguïtés entourant les décisions relatives à la rentrée
scolaire, qui se caractérise, selon leurs propos, par des plans et des
mécanismes d'improvisation en l'absence de décisions prises en concertation
avec les partenaires sociaux et les professionnels du secteur. Contacté par nos
soins, Messaoud Boudiba a affirmé que les
professionnels du secteur sont dans le flou le plus total, notamment par
rapport à la date de la rentrée scolaire 2022-2023. « Nous n'avons aucune
information fiable et officielle sur la date de la rentrée scolaire, ni sur le
maintien ou non du système d'enseignement par groupes», dit-il.
Le ministre de l'éducation nationale avait lancé en juin 2021 un sondage sur une plateforme numérique, précédant la rentrée scolaire 2022, sur le maintien ou non du système d'enseignement par groupes, adoptée par le ministre de l'éducation pour lutter contre la propagation de la pandémie de coronavirus. La majorité était pour le maintien, d'autres ont exigé la création de nouveaux postes budgétaires pour alléger le volume horaires pour certains enseignants. Pour ce qui est de la rentrée scolaire, le ministre de l'Education nationale algérienne, Abdelhakim Belabed, avait annoncé à la fin du mois de mai 2022, que la rentrée scolaire 2022/2023 est fixée le 20 septembre 2022, pour les trois cycles. La rentrée des enseignants est prévue le 11 septembre 2022. Est-ce que ces dates sont maintenues ? M. Boudiba précise que « rien n'est encore précis et clair par le fait que le maintien de ces dates et le maintien ou non du système d'enseignement par groupes n'est pas mentionné dans le dépliant cadre pour la rentrée scolaire 2022-2023». Le Cnapeste a, par ailleurs, réclamé à travers un communiqué rendu public, une copie du projet portant révision des statuts particuliers du secteur de l'éducation. En précisant que les syndicats du secteur et les professionnels de l'éducation devront ainsi prendre connaissance de la mouture parachevée par la commission technique chargée de la révision du statut particulier, afin de la débattre, avant de la soumettre au gouvernement. Par ailleurs, le syndicat est revenu à la charge pour exiger l'amélioration du pouvoir d'achat, qui connaît une baisse sans précédent, soulignant la nécessité d'augmenter le salaire des enseignants. Le Cnapeste réclame, également, la révision urgente du régime indemnitaire avec la possibilité de l'élargir à d'autres catégories du personnel du secteur. Et de mettre l'accent sur la nécessité de s'occuper sérieusement des dossiers du logement, de la retraite, de la sécurité sociale, de la médecine du travail et des libertés syndicales. |
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