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Coup de théâtre au CSC.
L'entraineur tunisien Kaïs Yaâkoubi,
nouvellement engagé, vient d'être limogé. C'est du moins l'information
véhiculée par la page officielle Facebook du club. Les raisons ? Les joueurs
auraient refusé catégoriquement de travailler avec lui. Pris au dépourvu, les
responsables du club ont, selon notre source, décidé de mettre fin aux
fonctions du technicien tunisien et ont motivé cette surprenante décision par
«un pouvoir d'urgence». Selon nos informations, Kaï Yaâgoubi a signé un contrat de 18 mois avec un salaire de
13.000 euros. La situation a pris une autre tournure puisque le coach en
question exige, pour la résiliation de son contrat, le paiement de l'équivalent
de trois milliards de centimes. Faute de quoi, il saisira la FIFA pour réclamer
ses droits.
Par cette action qui reflète bien la gestion cauchemardesque, il s'agit là du limogeage le plus rapide de l'histoire. Une seule séance d'entrainement risque de coûter plusieurs milliards de centimes au club. Bizarre, n'est-ce pas ? En effet, après avoir rejoint directement sa nouvelle équipe au lieu de son regroupement en Tunisie, Kaïs Yaâgoubi s'est vu signifier sa destitution. Sur quelle base a-t-on engagé cet entraineur alors qu'il était en contacts très avancés avec l'O. Bejia ? Y a-t-il eu un consentement des parties concernées ? Est-il concevable de négocier avec un entraineur étranger après quelques heures de la démission, la deuxième, de Kheir Eddine Madoui ? Et autant de questions qui méritent bien des réponses, ce qui nous donne un large aperçu sur la gestion catastrophique qui prévaut au sein du grand club de Cirta. Les supporters sont dans l'expectative et ne savent plus à quel saint se vouer devant ces mascarades. Nombreux sont ceux qui accusent les responsables de l'actionnaire majoritaire l'ENTP (Entreprise Nationale des Travaux aux Puis). On assiste à présent à la montée au créneau des fans des «Vert et Noir» qui exigent un conseil d'administration installé de Constantine. C'est là la résultante de l'instabilité chronique de l'équipe dirigeante de l'ENTP et celle du staff technique durant les quinze derniers mois, compte tenu des nombreux responsables qui se sont relayés à la tête du CSC, mais qui n'ont rien apporté de concret au projet sportif souhaité par tous les férus de la balle ronde à Constantine. Mais la goutte qui a fait déborder le vase reste inéluctablement la nomination de Hadj Kamel (ex-manager de l'USMH) au poste de directeur sportif. Ce dernier est décrié par tout le public du club de Cirta qui refuse catégoriquement cette décision. Selon nos informations, l'actionnaire majoritaire n'entend pas céder à la pression au moment où le public campe sur sa position à propos de cette nomination. Une ingérence sans raison valable dans le volet technique, plus particulièrement dans l'opération du recrutement, nominations douteuses, manque de synchronisation dans le travail, des décisions unilatérales, tels sont les motifs de cette situation qui ne prête guère à l'optimisme. Aujourd'hui, un bras de fer est engagé entre la direction du club et les fans au moment où les autres formations de la Ligue 1 ont abordé le cycle des matches amicaux. Selon les dernières informations, Kaïs Yaâgoubi refuse de quitter le CSC ce qui va certainement compliquer encore plus la situation du club. |
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