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L'enchaînement de la hausse des prix des légumes et
des fruits se poursuit même après la fête de l'Aïd El Adha.
Les différents marchés de la ville de Bouira
connaissent ces jours-ci des niveaux inacceptables, les prix des légumes et des
fruits sur le marché ont atteint une hausse dans les jours qui ont suivi l'Aïd
El Adha, alors que les prix de la pomme de terre sont
à 70 DA le kilogramme, ceux de la tomate oscillent entre 95 et 100 DA, alors
que les prix des oignons secs sont compris entre 70 et 80DA. Quant aux
carottes, celles-ci dépassent les 100 DA sur les marchés de détail, les
poivrons 160 DA, les piments 180 DA. Tandis que les haricots verts atteignent
les 350 DA et la courgette 100 DA et les salades grimpent à 200 DA.
S'agissant des fruits, ceux-ci ont franchi des coûts d'une manière démesurée, où nous trouvons les pruneaux à 400 DA le kg, les pommes 600 DA, ainsi que les pêches dont les prix varient entre 300 et 350 DA, alors que les bananes ne baissent pas moins des 400 DA et les nectarines valent 250 dinars. Les abricots sont cédés à 250 DA, pourtant leur production est réduite vu la fin de leur saison. Les raisins fraîchement installées sur les étals affichent 400 DA et les dattes atteignent 800 DA le kilogramme. Par contre, le prix de la pastèque a baissé pour coûter 40 DA le kg, l'on peut dire qu'il est devenu très abordable, même pour les consommateurs à faibles revenus. Il en est de même pour le melon qui affiche 100 DA le kilogramme, après avoir atteint des prix démesurés de 140 et 160 DA, il y a un mois de cela. Ces augmentations incompréhensibles et inacceptables ont fait régir les associations de protection des consommateurs qui ont dénoncé cette flambée insensée et qui accable la vie les populations. |
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