La rumeur relative à la démission du président du CSA/MCO, Bensenouci Chems Eddine, et son éventuel remplacement par Omar Belatoui, a alimenté la rumeur à Oran. Contacté par nos soins, l'actuel président du CSA du Mouloudia d'Oran, a catégoriquement démenti cette information. « C'est de l'intox dénué de tout fondement. Jusqu'à preuve du contraire, je suis toujours en poste », nous a-t-il déclaré, tout en nous informant que l'assemblée générale ordinaire pour l'adoption des bilans moral et financier se tiendra prochainement. D'autre part, Abdelkader Amrani, annoncé à l'ES Sétif, est toujours dans l'attente que la situation s'éclaircisse au MCO. « Ce ne sont là que des rumeurs. Pour votre information, je suis toujours sous contrat avec le MCO, et j'attends que la direction fasse le nécessaire pour débloquer la situation financière des joueurs et du staff technique. Quoique que nous sommes en retard, pour le moment, je suis dans l'attente », nous fait savoir le coach tlemecénien. Au sein de la direction, après le retour du président Youcef Djebbari de son voyage en France, les dirigeants du Mouloudia d'Oran, ont commencé à bouger pour se réunir afin de tracer la feuille de route pour la préparation en vue de la prochaine saison. On croit savoir que la situation du gardien de but Soufi et Guenina, convoités par plusieurs clubs de la Ligue 1, a été réglée et ce, pour permettre à ces deux cadres de l'équipe à renoncer à leur désir de quitter le club. Mais d'autres éléments pourraient changer d'air. Selon notre source, Benamara et Bounoua seraient sur les tablettes du CS Constantine. On notera que les Djaâbout, Khettab, Mekkaoui, Benamar, Allati, Bounoua, Naâmani, Guenina, Siam, Yayaden et bien d?autres seraient sur la liste des libérés. Cependant, de nouveaux joueurs sont dans le collimateur des dirigeants du Mouloudia d'Oran en vue de renforcer leur team. Par ailleurs, on ignore l'issue réservée aux autres dossiers des joueurs qui n'ont pas été encore régularisés et qui risquent de solliciter l'arbitrage de la CNRL, ce qui pourrait alourdir davantage les dettes du club. Pour l'instant, c'est l'heure des négociations. Les Jeux méditerranéens ont pris fin et le public commence à s'impatienter à propos de la venue d'une société étatique, la seule solution qui pourrait débloquer une situation qui n'a que trop duré. Concernant le recrutement, les responsables du MCO sont dans l'obligation de trouver les ressources financières afin de pouvoir lever l'interdiction de recrutement.