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«Après
l'expérience des deux premières années de la pandémie Covid-19, les
établissements de l'enseignement supérieur ont pu, en cette troisième année
2021/2022, clôturer l'année universitaire dans de bonnes conditions.
Certains viennent de terminer les examens de fin de 2e semestre, d'autres ont déjà abordé les examens de rattrapage», a déclaré hier Djamel Bouguezata, directeur de la formation et de l'enseignement supérieur au MESRS, sur les ondes de la radio nationale Chaîne 1. Selon le même intervenant, l'année 2021/2022 fera l'objet d'une «évaluation» lors de «rencontres qui auront lieu les 23, 29 juin et le 2 juillet» au niveau des «conférences régionales des universités». Ces rencontres permettront également de «préparer l'année universitaire 2022/2023», a ajouté M. Bouguezata. L'annonce officielle de la fin de l'année universitaire et du début des vacances d'été sera déclarée «immédiatement après la conférence nationale des universités» qui aura lieu à Annaba, soit le 16 juillet 2022. Interrogé sur les «différentes réformes introduites récemment», l'intervenant explique que «le secteur de l'enseignement supérieur s'est doté d'un programme de travail inspiré du programme du Gouvernement». «Au top de ce programme, l'objectif principal est d'améliorer la qualité de la formation et de la recherche». «Un texte d'organisation a été publié récemment, il s'agit du décret exécutif 22-208 du 5 juin 2022, qui prend en compte tous les changements notés lors des précédentes années universitaires, pour établir une organisation à travers laquelle il introduit des modifications dont le but est d'améliorer la qualité de l'enseignement», explique encore M. Bouguezata. L'intervenant a donné comme exemple de réforme, «l'institutionnalisation de la formation à distance» et d'autres comme la formation «en mode hybride», «délocalisée», et «la «formation en mobilité». Autre réforme introduite, celle d'une révision «régulière» des cursus et des programmes des formations de type ingénieur (en mode LMD), pour «suivre les développements» dans plusieurs filières technologiques. Selon l'intervenant, ces révisions de programmes ont déjà été introduites dans les filières des sciences médicales, de vétérinaires, et prochainement pour les filières des technologies de l'information de la communication (TIC) pour suivre «l'évolution de ces disciplines». Interrogé également sur la réforme des «écoles préparatoires» aux formations d'ingénieur, Djamel Bouguezata explique qu'elles «seront remises dans leur rôle». «Il s'agit d'une réorganisation des choses pour que ces écoles reviennent à leur mission essentielle qui est d'être des «écoles d'ingénieur». C'est à dire qu'elles vont garantir une formation continue pendant cinq années, deux ans en tronc commun puis trois années en spécialités», a-t-il ajouté, précisant qu'il s'agit de cursus de formations d'ingénieur. «Quant aux autres écoles, spécialisées en sciences économiques et de gestion, elles continueront à former jusqu'au niveau de master», affirme encore l'intervenant. Dans le même cadre, l'intervenant a également annoncé : «nous commencerons graduellement à relancer cette formation dans les universités, en commençant par des établissements supérieurs classiques qui assuraient déjà cette formation (d'ingénieur, ndlr), avant de le généraliser». |
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