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Une
nouvelle unité de Neurologie a été récemment mise en service aux urgences
médico-chirurgicales de l'hôpital d'Oran pour la prise en charge des patients
atteints d'accident vasculaire cérébral (AVC). Cette unité est la deuxième dans
la ville d'Oran après celle de l'EHU qui est opérationnelle, rappelle-t-on,
depuis début 2015, assure le traitement précoce et spécifique par thrombolyse
intraveineuse des AVC ischémiques.
La prise en charge des AVC ischémiques doit être précoce c'est-à-dire que le patient doit être thrombolysé dans les 4 premières heures après la survenu de l'accident vasculaire cérébral. Une seule minute de perdue dans la prise en charge fait perdre 2 millions de neurones au patient. Le principe de la thrombolyse consiste à administrer précocement un agent induisant la lyse de l'embole afin de rétablir la perfusion cérébrale et de diminuer les séquelles à long terme. En termes plus simple, la thrombolyse est un médicament «miracle» autorisant la dissolution du caillot de sang pour déboucher l'artère. Cependant pour sauver les patients atteints par un AVC, il est nécessaire de sensibiliser le personnel soignant sur le diagnostic précoce des symptômes de l'AVC (paralysie faciale, troubles de la parole, paralysie ou faiblesse musculaire?), l'orientation vers un service de Neurologie spécialisé et la réalisation d'un scanner ou IRM du cerveau dans un temps réduit. Dès l'accueil de la victime, le neurologue de garde est appelé à réaliser un examen des fonctions motrices. Le patient est ensuite conduit dans le service de radiologie pour une IRM qui confirmera le diagnostic: hémorragie ou ischémie. L'IRM est le seul examen qui permet de savoir s'il y a un AVC et où il se trouve dans le cerveau. Le nombre des AVC est en constante hausse en Algérie en raison de nombreux facteurs à risque à commencer par le stress, les maladies chroniques (diabète, hypertension artérielle), la sédentarité, le tabac, l'alcool, les mauvaises habitudes alimentaires, etc. Les accidents vasculaires cérébraux représentent aujourd'hui la première cause de handicap non traumatique et la troisième cause de décès en Algérie. |
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