|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Le Syndicat autonome des
auxiliaires médicaux en anesthésie et réanimation de la santé publique (Saamarsp) revient à la charge en décidant d'observer un
rassemblement de protestation, le 23 mai prochain, devant le ministère de la
Santé. Le syndicat veut remettre sur la table la plateforme de revendications,
et ce, après moult actions de sensibilisation et de protestation. Contacté par
nos soins, le secrétaire général du Saamarsp, Mohamed
Amine Bendali, a affirmé qu'une année après des réunions marathoniennes et des
actions de protestation, «on n'a rien obtenu». Il ajoute que la tutelle refuse
de répondre aux revendications «légitimes et simples» de la corporation. Pis
encore, «nous n'avons reçu aucune réponse à nos lettres et correspondances
adressées au ministère ». Pourtant, affirme-t-il, «la question du statut et la
nomenclature» n'est pas un projet de refonte ou de réforme complexe.
Le Saamarsp exige ainsi d'établir une nomenclature des actes et définir les tâches et rôles de tout un chacun pour éviter toute confusion. Exigeant dans ce sens une protection juridique des auxiliaires médicaux en anesthésie et en réanimation. Aujourd'hui, les auxiliaires médicaux n'ont pas une «nomenclature des tâches bien définie», pourtant, «ils sont omniprésents dans les blocs opératoires», précise notre interlocuteur. Le syndicat réclame une nomenclature qui définit clairement la nature du travail ou des missions que doivent accomplir les auxiliaires médicaux en anesthésie et en réanimation, de l'exécution des prescriptions médicales et de la réalisation de tâches, jusqu'à la surveillance du patient en cours d'anesthésie et après l'acte chirurgical. Une nomenclature en suspens depuis 2011. Le syndicat réclame la promulgation d'un décret exécutif portant création de l'Institut national pour la formation des anesthésistes qui aura la charge d'assurer une formation qualifiante en réanimation de santé publique avec une formation en interne. |
|