Une vaste opération
d'évacuation des trottoirs qui longent le chemin de wilaya n° 73, à hauteur de Aïn El Beïda,
a été lancée cette semaine par les services de la daïra d'Es-Sénia. Cette opération pilotée par le chef de daïra d'Es-Sénia, le maire de cette collectivité, les services de la
direction du commerce et ceux de la sûreté d'Oran vient en application des
dernières directives du wali d'Oran visant à lutter contre le squat des espaces
publics et notamment les trottoirs. Dans ce registre, tous les commerçants de
matériaux de construction ont été sommés de libérer ces trottoirs destinés aux
piétons et d'enlever leurs marchandises faute de quoi des mesures seront prises
à leur encontre. Par ailleurs, ces actions de lutte contre l'occupation
illégale des espaces publics vont se poursuivre, selon des sources
responsables, le but est d'évacuer l'espace public, faciliter la circulation
des piétons et améliorer l'esthétique des quartiers. A vrai dire, cette
opération s'inscrit dans la continuité des opérations menées, ces derniers
mois, à Belgaïd, boulevard Millénium, Haï Bouâmama où des commerçants n'hésitent pas à étaler leurs
marchandises sur une bonne partie des trottoirs rendant ainsi la circulation
piétonne très difficile et exposée au danger des accidents. Outre cette
anarchie, il y a lieu de signaler l'autre désagrément relatif à l'esthétique
des rues. Face à un tel phénomène, les autorités locales ont décidé de sévir,
notamment à l'approche du rendez-vous international des Jeux méditerranéens et
une série de dispositions a été prise par la wilaya afin de coordonner les
efforts et lutter contre ce phénomène. Depuis, plusieurs sorties sont
effectuées pour inciter les commerçants à libérer la voie. A l'avenue des
Martyrs, une des artères les plus commerçantes et qui est connue pour abriter les
spécialistes de la faïence et des matériaux de construction, les commerçants
ont été, également, interdits d'exposer leurs marchandises sur la voie. Idem
dans d'autres quartiers de la ville où les sorties sur site se sont multipliées
et ont permis aux inspecteurs du commerce de vérifier par la même si les
commerçants sont en règle, autrement dit s'ils sont en possession de registres
de commerce.
Une première opération
d'assainissement lancée, il y a deux ans, avait permis aux services de la
wilaya de recenser plus de 600 commerçants contrevenants qui avaient été mis en
demeure pour libérer ces espaces et pour se rapprocher de la division de
l'urbanisme pour régulariser leur situation. Bon nombre d'entre eux ont libéré
les espaces occupés, alors que d'autres continuent toujours d'occuper le
domaine public.